Les étudiants étrangers résidant au niveau de la cité universitaire d'Amizour, dans la wilaya de Bejaïa (Kabylie), ont mené,mardi 23 mars, une action de protestation pour dénoncer les conditions de leur hébergement. Ils estiment que la situation est devenue insupportable, d'où leur mouvement.
Ces étudiants venus pour la plupart de différents pays subsahariens ont, ainsi, observé un rassemblement au niveau de leur lieu de résidence. « Nous débrayons aujourd'hui pour dénoncer les mauvaises conditions de vie », indique le représentant des étudiants qui s'est exprimé au micro de la chaîne Berbère Télévision.
Le même porte-parole parle du manque d'eau chaude. Il a également évoqué le menu « médiocre » des repas qui leur sont servis au niveau du réfectoire de la cité. « Nous sommes en train de crever », martèle-t-il. « Nous sommes des étudiants et nous ne sommes pas des réfugiés. Pour cela, on doit nous respecter et ne pas bafouer nos droits », clame-t-il encore.
Société De nouveaux droits pour les livreurs et les chauffeurs VTC en Europe
« Nous ne sommes pas des réfugiés »
Dans leur plate-forme de revendications remise à la presse, les protestataires réclament la disponibilité de l'eau chaude, l'amélioration en qualité et en quantité des repas servis. Ils demandent également de la salubrité au niveau de leur cité, ainsi que des rappels à l'ordre « des agents de sécurité », auxquels on reproche « un mauvais comportement envers les étudiants étrangers ».
Ces étudiants espèrent que leur appel aura un écho favorable auprès des responsables concernés et que leurs revendications seront prises en charge le plus tôt possible. Il faut dire que la situation qui prévaut au niveau de la résidence universitaire d'Amizour, à Bejaïa, telle qu'elle est décrite par ces étudiants, ne diffère pas trop des autres cité U en Algérie. D'ailleurs, des actions de protestation sont devenues pratiquement monnaie courante chez les étudiants, qui envahissent la rue pour crier leur ras-le-bol.
Lire aussi : Drogue et prostitution : Ces fléaux qui gangrènent l’université de Tizi Ouzou (Interview)