Financement : Issad Rebrab propose un modèle interdit en Algérie

Le Président-directeur général du groupe Cévital, l'homme d'affaires algérien Issad Rebrab, a fait une proposition qui pourra constituer une intéressante alternative en matière de financement des projets économiques en Algérie. Lors d'une rencontre initiée par le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) tenue dimanche 25 juillet à Alger, le patron de Cévital a proposé de recourir à un modèle de financement jusque-là interdit en Algérie.

Le conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a organisé dimanche dernier une rencontre sous le thème « Financement de l’économie : mobilisation des capitaux privés pour des investissements utiles ». Plusieurs experts en la matière ont pris part à cette réunion ayant pour objectif de débattre sur la meilleure façon de mobiliser les capitaux pour le financement des grands projets.

Parmi les participants figure le PDG du groupe Cévital, Issad Rebrab, qui a d'ailleurs fait une proposition qui pourrait être intéressante sur le sujet. Il a remis sur la table un autre modèle de financement : en l'occurrence le crédit acheteur.

Qu'est-ce que le crédit acheteur proposé par Issaad Rebrab ?

Le crédit acheteur est un modèle de financement qui consiste à l'octroi par la banque du vendeur un crédit à l’acheteur étranger afin qu’il puisse financer l’acquisition du bien. Cette technique, explique Issad Rebrab, permet aux entreprises d’accéder à leurs fournisseurs, en faisant appel à des devises sur le marché extérieur. L'orateur, qui a regretté que « la Banque d’Algérie n'autorise pas » ce genre de financement, a affirmé que « beaucoup de pays accompagnent leurs entreprises sur le marché de l’exportation ».

Il a d'ailleurs indiqué que « la Banque mondiale, la Banque africaine ou la Société financière internationale (SFI), une filiale du Groupe de la Banque mondiale, peuvent nous accompagner dans nos projets ». « Cela peut se faire, a t-il ajouté, parce que quand le projet est bancable, il est financièrement faisable, ne posant pas de problèmes aux banques ».

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