C'est une information qui sort de l'ordinaire que rapportent récemment plusieurs médias spécialisés dans l'aviation. En effet, les membres de l'équipage d'un avion ont demandé l'asile politique au Canada, juste après avoir assuré un vol vers ce pays de l'Amérique du Nord.
Les faits se sont déroulés le 18 août dernier. Les membres de l’équipage d’un avion de la Turkish airlines, qui assuraient un vol depuis Istanbul vers Toronto au Canada, ont quitté d'un commun accord l'hôtel où ils étaient hébergés et ont demandé aux autorités canadiennes le statut de réfugiés politiques.
L'équipage demande l'asile politique au Canada
Selon le site turc Airport Huber, spécialisé dans l’actualité aéronautique, cité par Sky News Arabia, l’équipage de l’avion de Turkish Airlines a déposé une demande d’asile au Canada après son arrivée à Toronto depuis Istanbul. Selon la même source, certains membres de l’équipage de l’avion de Turkish Airlines avaient laissé leurs cartes d’identité et passeports dans leurs chambres d’hôtel et avaient demandé l’asile politique au Canada.
Cette histoire a été confirmée par le président du syndicat des agents de la Turkish Airlines qui a précisé que de « nombreux autres agents et cadres de la compagnie ont fait de même, notamment les pilotes qui ont été mis au chômage technique au moment de la crise du Covid-19 ». Ce dernier n'a toutefois pas précisé le nombre des personnes concernés.
L'équipage de Turkish Airlines critiqué pour ne pas avoir « démissionné » avant de partir
Pour sa part, Satchkin Kocak, responsable du syndicat du personnel des compagnies aériennes turques, a critiqué la décision des membres de l’équipage de la compagnie e Turkish Airlines. « En tant que salariés de la compagnie aérienne nationale, je ne salue pas le départ soudain de l’équipe. Ils auraient dû démissionner et partir », a-t-il déclaré.
Les cas de défection des employés de Turkish Airlines en augmentation
Selon Airport Huber, « les cas de défection d’employés de Turkish Airlines et leur migration vers d’autres pays qui n’exigent pas de visa sont en augmentation » ces dernières années. « Ces employés de la compagnie aérienne turque se rendent dans les pays occidentaux et y travaillent comme chauffeurs, caissiers ou serveurs », ajoute-t-il.
