Un collectif au secours des sans-papiers en France à l'occasion de la rentrée scolaire

Écoliers

À la Nièvre, un département situé dans le centre de la France, les sans-papiers ne sont pas laissés pour compte à l'occasion de la rentrée scolaire. Un rendez-vous qui constitue, il faut le dire, une rude épreuve pour les parents appelés à offrir à leurs enfants les fournitures scolaires qui reviennent très chères surtout à une famille qui compte plusieurs élèves.  

En effet, les sans-papiers établis dans ledit département n'ont pas de soucis à se faire à ce sujet. Un collectif a volé à leur secours pour permettre une rentrée scolaire digne à leurs enfants. Il s'agit du collectif Les États généraux des Migrations de la Nièvre, qui a distribué dernièrement des sommes d'argent aux élèves scolarisés au niveau des collèges et des lycées.

Ceux des écoles primaires ne sont pas concernés par cette solidarité étant donné que les services communaux leur offrent les fournitures nécessaires, indique Le Journal du Centre qui a rapporté l'information ce mercredi 8 septembre 2021.

60 euros pour chaque élève sans-papiers

Selon la même source, ce n'est pas la première fois que ce collectif, créé en 2018 et composé de 25 associations, entreprend ce genre d'opérations. Sauf que dans le passé, il distribuait du matériel pour les élèves alors que cette année, il a décidé de donner de l'argent à hauteur de 60 euros par élève. Il va sans dire que cette initiative ne peut qu’être applaudie par les sans-papiers qui sont en fait en attente de régularisation.

« Depuis quelques années, nous organisons cet appel aux dons. Car un migrant n’a droit à aucune aide financière. Il y a des allocations pour la rentrée qui vont jusqu’à 400 ou 500 € pour certaines familles. Eux n’y ont pas droit », explique Annie Troncy-Rosen, la coordinatrice du collectif, cité par le même journal. Ajoutant que « la seule ressource à laquelle ils ont droit, c’est l’AME (aide médicale de l’État, NDLR) et que leurs enfants soient scolarisés. Toutes ces familles n’ont pas le droit de travailler ni d’être logées ».

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