Algérie - Burkina Faso: Djamel Belmadi décortique la rencontre

Djamel Belmadi

L'entraineur de l'équipe nationale Djamel Belmadi a animé un point de presse juste après la rencontre de l'équipe d'Algérie contre le Burkina Faso, lors duquel il est revenu longuement sur le match. Le sélectionneur national a affirmé que l'essentiel a été réalisé à savoir la qualification pour le prochain tour des éliminatoires pour le Mondial 2022.

Les champions d'Afrique en titre sont qualifiés pour le prochain tour des éliminatoires de la Coupe du monde, prévu l'année prochaine au Qatar. Les verts ont toutefois tremblé devant le Burkina Faso, lors de la petite finale du groupe, disputée pourtant devant leurs supporteurs au stade Mustapha Tchaker de Blida. Les Fennecs se sont, en effet, contentés d'un match nul qui a été suffisant pour leur bonheur.

« Je m’attendais à avoir un match difficile », a estimé le coach national lors de la conférence d'après-match. Belmadi a affirmé que son équipe avait affaire à un adversaire qui a toujours été costaud. Il a reconnu cependant que ses joueurs n'ont été pas assez sereins. Il a expliqué cette défaillance, qui a fallu coûter la qualification à l'Algérie, par l'enjeu de la rencontre. « Nous n’avons pas eu la sérénité qu’on a l’habitude d’avoir. L’enjeu a fait déjouer les manières dont on a abordé cette rencontre », a-t-il révélé.

Djamel Belmadi a relevé en outre « quelques déchets techniques » chez certains de ses joueurs. Pour lui, son équipe a eu du mal « dans la dernière passe, en raison notamment de la pelouse, à la limite du praticable et peut-être un peu par excès de précipitation ». Il a regretté d'ailleurs le gros ratage de Riyad Mahrez en première période. « Si Mahrez avait marqué, le match aurait pris une tout autre tournure », a déclaré l'entraineur national algérien, qui estime que le plus important était la qualification.

Belmadi : « Chaque match a son enseignement »

À quelque chose malheur est bon, Djamel Belmadi affirme que ce match et cette pression subie face au Burkina Faso servira son équipe lors du match barrage. « Ce que les joueurs ont vécu ce soir nous aidera certainement lors des barrages et la CAN-2022 également », a-t-il souligné

Et de poursuivre : « il nous reste beaucoup de choses à parfaire pour progresser davantage. Si nous n’avons pas pu nous qualifier, ça aurait été un grand échec pour nous tous, on aurait pris nos responsabilités, moi le premier. On n’est pas encore la meilleure équipe du monde. Chaque match a son enseignement. Nous avons un programme chargé, avec d’abord la Coupe arabe, qui verra la présence de quelques joueurs de l’équipe A tels que Belaïli, Benlamri, Bounedjah et M’bolhi pour garder le rythme. Pour la CAN-2022, tout le monde nous attend au tournant, notre objectif est de conserver notre titre, tout en pensant bien évidemment aux barrages du Mondial 2022 en mars prochain ».

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