Professionnalisme dans le football algérien : Un constat amer

Abderrezak Sebgag

Du professionnalisme dans le football national, il n y a que de nom, a déploré le ministre de la Jeunesse et des sports Abderrazak Sebgag le lundi 6 décembre 2021. Intervenant devant la commission Jeunesse, sport et mouvement associatif de l'APN, le ministre a affirmé que les dettes des clubs professionnels algériens dépassent les 1 000 milliards de centimes. 

« Du professionnalisme, il n'y a que le nom. Les sociétés sportives, devant être en principe à caractère commercial et posséder des actions, existent uniquement grâce aux subventions de l’Etat. Ces sociétés sportives sont malheureusement confrontées à une situation financière catastrophique », a indiqué Sebgag.

La JS Souara en bon élève du football algérien

Le ministre indique que sur les 18 clubs de la Ligue professionnelle, « un seul seulement répond aux critères du statut de professionnel fixés par la confédération africaine de football. Il s’agit de la JS Saoura qui pourtant, dispose de moyens financiers moins importants que ceux d’autres clubs ».

Le ministre des Sports promet de sévir

Le MJS a affirmé que les choses vont changer dès la saison prochaines, appelant les clubs à se référer à la loi : « si les clubs ne répondent pas aux critères de la CAF, le nombre de clubs évoluant en championnat professionnel sera réduit. Ce nombre passera à 16 clubs la saison prochaine (2022-2023) et pourrait baisser encore si les conditions et critères de la CAF ne sont satisfaits ».

Le ministre promet qu'« à partir de la saison prochaine, les règlements adoptés par la Confédération africaine de football et la FIFA seront mis en application. Par conséquent, tout club ne remplissant pas les conditions n’aura pas droit à la licence professionnelle ».

Le ministre des Sports a aussi précisé que « l'une des conditions requises pour l’obtention de la licence professionnelle est que le club ne doit pas se trouver dans une situation d’endettement. Malheureusement, des sociétés sportives doivent de l’argent à beaucoup de joueurs et entraîneurs, poussant quelques-uns de ces derniers à saisir le tribunal arbitral du sport pour recouvrer leurs droits ».

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