Montpellier : Les activités d'une association musulmane suspendues pour enseignement de l'arabe sans autorisation

Le préfet de l'Hérault, dans le Sud de la France, a signé un arrêté d'interdiction de certaines activités de l'assciation musulmane An-Nourania, à la suite d'une inspection inopinée effectuée cette semaine. Il reproche à cette association de Montpellier d'accueillir des enfants alors qu'elle n'en a légalement pas le droit.

Le préfet de l'Hérault, Hugues Moutouh, a pris cette décision, mardi 10 mai, dans le cadre de la lutte contre le séparatisme. Il est désormais interdit que l'association An-Nourania accueille collectivement des mineurs au sein de ses locaux. Ce que faisait l'association en violation de la réglementation, surtout que des enfants de moins de 6 ans figuraient parmi les bénéficiaires des cours de langue arabe dispensés par cette association musulmane.

En fait, le même responsable qui dit vouloir lutter contre les pratiques d'endoctrinement des jeunes enfants véhiculant des valeurs contraires à la République, a demandé à un service de son département de diligenter un contrôle qui a eu lieu vendredi 6 mai dans les locaux de l'association, situés dans le quartier des Tonnelles / Petit Bard, à Montpellier. Le contrôle surprise, qui a eu lieu vers 16 heures, a permis de découvrir que l'association accueille, sans autorisation préfectorale, 30 enfants de moins de 6 ans sur des demi-journées. Et qu'elle compte en tout 123 enfants inscrits.

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Les déclarations de l'association An-Nourania contredisent les éléments révélés par un contrôle

« Les éléments révélés lors de ce contrôle viennent en contradiction avec les déclarations de l'association An-Nourania, selon lesquelles la structure organise des stages intensifs de cinq jours d’apprentissage de la langue arabe pour les adultes et propose deux heures d’activité les mercredis et les samedis », révèle la préfecture de l’Hérault dans un communiqué.

Le préfet a donc décidé d'interdire l'accueil collectif de mineurs au sein de l'association pour défaut de déclaration et d'autorisation administrative. Cette décision a été communiquée aux responsables de l'association, aussitôt prise. En fait, l'association se trouvait déjà dans le collimateur des policiers. Elle est soupçonnée de pratiquer le prosélytisme dans le secteur périscolaire et extra-scolaire. Donc, les enfants seraient ses principales cibles.


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