Un international algérien vient d'être lourdement condamné par la FIFA. Il s'agit de Djamel Benlamri, qui est sommé par la haute instance du football mondial de verser la coquette somme de 905 000 euros à son ancien club, Al Shabab de l'Arabie saoudite, où le joueur a évolué avant de rejoindre l'Olympique lyonnais en 2020.
Il s'agit d'une vieille affaire, qui remonte à la saison 2019/2020, lorsque le défenseur algérien, qui venait d'être champion d'Afrique avec l'Algérie, voulait partir à tout prix pour tenter une expérience en Europe. Il avait alors sollicité ses dirigeants à Al Shabab pour le laisser partir, en vain. Ces derniers n'ont rien voulu entendre.
Djamel Benlamri est alors rentré en Algérie et a coupé les contacts avec le club saoudien. Il a fini par résilier son contrat avec Al Shabab et par rejoindre l'Olympique lyonnais en octobre 2020. Chose qui n'a pas plu à ses anciens responsables, qui ont ainsi saisi la commission des litiges de la FIFA.
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Djamel Benlamri a 45 jours pour verser un million de dollars à son ancien club
Djamel Benlamri a enfoncé le clou quelques mois plus tard. Ayant vu son expérience à Lyon tourner court, il a signé au Qatar SC, après sa libération de l'OL, alors que le club saoudien lui tendait les bras. Une décision qui a exaspéré davantage Al Shabab, qui avait alors décidé de ne pas lâcher l'affaire. C'est ainsi qu'il a maintenu sa plainte, qui vient d'ailleurs d'aboutir.
La commission des litiges de la FIFA a en effet tranché en faveur du club saoudien et contre le joueur international algérien. Celui-ci se voit condamné à verser la somme de 905'000 euros à Al Shabab. Un délai de 45 jours lui a été accordé pour procéder au versement. À défaut, d'autres sanctions seront prises à l'encontre de Djamel Benlamri.
Il y a lieu de signaler que l'international algérien est actuellement libre de tout engagement. Il n'a d'ailleurs pas été appelé par le sélectionneur Djamel Belmadi pour le dernier stage des verts à cause de son manque de compétition.