Arbitrage en Afrique : Les promesses du président de la CAF

Confédération africaine de football (CAF)

La récente visite du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, n'a pas échappé aux questions sur l'arbitrage controversé en Afrique, notamment après l'épisode du referee gambien Bakary Gassama, qui a grandement contribué à l'élimination de l'Algérie du mondial 2022, lors du dernier match barrage face à la sélection du Cameroun.

En fait, le sujet était inévitable en Algérie, dans la mesure où la douleur est encore vive, mais aussi parce que la Fédération algérienne de football a saisi le président de la CAF sur la question de l'arbitrage et Patrice Motsepe a fait des promesses dans ce sens. D'autant plus que les Algériens ne sont pas seuls à se plaindre de l'arbitrage africain, mais aussi d'autres équipes nationales et de nombreux clubs.

« Nous allons régler d’une manière définitive le problème de l’arbitrage à la CAF », a affirmé Patrice Motsepe, en reconnaissant que l'arbitre Bakary Gassama avait effectivement commis des erreurs d'arbitrage lors du dernier Algérie-Cameroun. Cela ne va pas plaire en Gambie, mais aussi au Cameroun.

« Nos arbitres doivent être les meilleurs du monde »

« J’ai entendu beaucoup de choses négatives sur les arbitres, et l’arbitrage est une question qui va être revue incessamment. L’indépendance, la crédibilité et l’intégrité de chaque arbitre et de chaque commissaire sera à l’ordre du jour. Une nation devrait gagner parce que c’est la meilleure, et une nation ne doit pas gagner par faute d’arbitrage, il y a des commissions et des arbitres très bons en Afrique, et nous travaillerons avec la FIFA pour être sûrs que nos arbitres soient les meilleurs du monde », a promis le président de la CAF.

Il donnera ensuite des précisions sur les intentions de l'Instance qu'il préside concernant la question de l'arbitrage. « Nous nous sommes entendus avec la FIFA pour former les arbitres et les commissaires. Ils doivent montrer leur intégrité. C'est important pour le football africain et ses supporters de voir nos arbitres comme des personnes justes, équitables et indépendantes », a-t-il conclu.

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