Le Québec veut recruter 10 000 travailleurs étrangers dans ce domaine

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La pénurie de main-d'œuvre au Québec prend une grande ampleur. Les entreprises n'arrivent plus à recruter. Certains secteurs sont paralysés et des entreprises ont fait faillite. La province a de grands besoins et certains nouveaux secteurs dépendent du recrutement de main-d'œuvre étrangère.

Ainsi, le Québec qui ambitionne de développer un nouveau pôle technologique a besoin de main-d'œuvre spécialisée. C'est surtout dans le secteur de la production des batteries automobile que la pénurie se ressent. Pour que ces projets soient lancés dans la Mauricie et le Centre-du-Québec, il faudra attirer au moins 10 000 travailleurs, a estimé le ministre Pierre Fitzgibbon. « Quand on regarde cette région là, globalement, moi je pense qu’on peut espérer! J’espère qu’on aura 10 000 personnes qui vont travailler dans l’industrie éventuellement », a-t-il déclaré.

Il faut dire que le Québec a besoin de cette main-d'œuvre, d'autant plus que la province manque d'expérience dans ce genre d'industrie. La province n'a pas l'expertise nécessaire dans ce domaine relativement nouveau. C'est pour ces raisons que le Québec doit trouver la main-d'œuvre spécialisée, en urgence,  pour lancer cette industrie. En effet, les multinationales qui s’apprêtent à construire leurs usines dans le parc industriel de Bécancour veulent commencer à produire dès 2025.

Le prix à payer pour réduire la dépendance à la Chine en fabriquant les batteries localement est donc élevé pour la province, qui doit accélérer la recherche et le recrutement de cette main-d'œuvre. Cependant, ce nombre important de travailleurs étrangers à recruter comporte de nombreux défis pour la ville rurale de Bécancour, qui se retrouvera au cœur du mégaprojet. Cette petite ville pourrait passer de 14 000 à 20 000 habitants. Le gouvernement doit donc déployer un plan logistique énorme pour pouvoir loger et fournir des services de base comme l’école, la garderie et un médecin de famille. Alors qu'actuellement, Bécancour n’a même pas d’école secondaire sur son vaste territoire. Cette ville compte donc sur le gouvernement de la province pour accélérer la mise en place de nouvelles infrastructures pour accueillir les nouveaux migrants.

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