Voici comment la CAF compte écarter l'Algérie de l'organisation de la CAN 2025

Logo de la CAN TotalEnergies - sur fond de stade de football

L'organisation de la 35e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2025) continue d'alimenter la scène médiatique. Plusieurs pays ont déposé leur candidature pour cet évènement, cependant, la bataille entre le Maroc et l'Algérie est celle qui retient le plus l'attention. Ces deux pays rivaux font de l'organisation de cette coupe d'Afrique un objectif qui dépasse le plan sportif.

Ainsi, les rumeurs vont bon train sur le choix de la CAF. Pour certains, l'organisation de cette CAN va revenir à l'Algérie après « la réussite de l'organisation du CHAN ». Les responsables de la CAF n'ont d'ailleurs pas tari d'éloges pour l'Algérie, qui aurait organisé « la meilleure édition du CHAN ». Cependant, au-delà des déclarations de ces responsables, il semble que les dés sont pipés pour l'Algérie.  En effet, selon le journal El Watan, la CAF aurait déjà fait son choix : le Maroc.

Le journal cite des sources proches du Comité exécutif qui ont affirmé que cette instance aurait opté pour le Maroc pour accueillir la CAN 2025. Pour départager les deux concurrents les plus solides, cette instance a fait valoir le principe d’antériorité. Ce serait donc ce stratagème qui permettrait à la CAF d'assumer le choix du Maroc. Le journal explique qu'avant d’annoncer le retrait de l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée, la CAF avait décidé où se tiendrait le tournoi 2025.

Maroc-Algérie : Pour la CAN 2025, le principe de l'antériorité a prévalu

« Le président (Motsepe) et les membres du Comex jouent un rôle dangereux et fractionnel. De l’intérieur du Comex, une source a révélé que, depuis juillet dernier, les responsables de la Confédération savaient que la Guinée n’organiserait pas la CAN 2025. L’information n’a pas été portée à la connaissance des fédérations. Le secret a été bien gardé dans le seul but de donner des longueurs d’avance à un pays qui dispose d’un membre influent au sein de cet organe », avait déjà averti El Watan.

Cette information, dévoilée par plusieurs journaux, n'a cependant pas été prise au sérieux par la fédération algérienne de football. En effet, comme le Maroc a organisé la CAN 1988 et l'Algérie celle de 1990, la CAF aurait joué sur ces données pour choisir le Maroc.

El Watan rappelle que selon un membre du comité exécutif de l'instance continentale de football, « la CAF a définitivement réglé l’épineuse question du choix du pays organisateur du tournoi 2025. L’Algérie et le Maroc étaient au coude à coude. Les deux dossiers de candidatures remplissaient tous les critères. La CAF a alors réactivé le principe d’antériorité pour choisir le Maroc. Ce dernier a organisé la CAN 1988 et deux ans après, c'est l’Algérie qui a accueilli la CAN 1990.».

C'est ce principe qui a été remis à l'ordre du jour pour confirmer un choix qui a été fait par des responsables de la CAF avant même le retrait de la Guinée. Ce choix confirme donc l'opacité de la gestion de cette confédération et le rôle que joue son président Patrice Motsepe pourtant reçu en grande pompe par l'Algérie.

Retour en haut
Partager via
Copier le lien