Accusé d'avoir humilié et exploité des employées, le consul d'Algérie à Montréal se défend

Montage : Nourredine Meriem, consul d'Algérie à Montréal

Le consul d'Algérie à Montréal a réagi aux accusations portées contre lui par deux employées ayant exercé au niveau de son consulat. Le représentant diplomatique algérien est accusé par les deux femmes de les avoir humiliées et exploitées. Elles ont saisi la justice et réclamé une forte somme d'argent en guise de dédommagement aux autorités algériennes.

L'affaire a été dévoilée le 28 février dernier par le Journal de Montréal. Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, deux travailleuses autonomes en entretien ménager, ont décidé de porter plainte contre le consulat d'Algérie à Montréal. Dans leur plainte, les deux employées assurent qu'elles « ont été exploitées par le consul d'Algérie et son épouse ». Les deux plaignantes, qui travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement, réclament plus de 450'000 dollars en dédommagement.

Le consul d'Algérie à Montréal, Nourredine Meriem, accusé directement par les deux employées, n'a pas tardé à réagir. « C'est un conflit de travail comme il y en a des milliers. Les allégations qu'elles ont portées contre moi-même et mon épouse sont totalement infondées », a tenu à clarifier le consul général d'Algérie à Montréal, le 2 mars, dans les colonnes du Journal de Montréal1. « On n'est pas là pour terroriser les gens », a-t-il rassuré.

Le consul d'Algérie à Montréal se défend

Le diplomate a affirmé travailler « dans le respect des lois algériennes, des pays d'accueil et des droits des travailleurs ». « C'est une chose primordiale dans notre métier », précise-t-il. « Personne ne travaille à sa guise, comme il veut. Si on dit une observation à un travailleur, ce n'est pas parce qu'on veut l'humilier », a expliqué le diplomate en réponse aux allégations des deux employées. « Elles ont été très bien traitées. Totalement dans les termes du contrat de travail qu'elles avaient avec nous », ajoute-t-il.

« Toute cette ambiance qu'elles vous ont décrite, croyez-moi, n'a jamais existé. Ni au consulat ni à la résidence », a insisté Nourredine Meriem. « Si c'était la vérité, j'aurais assumé. Je suis totalement sûr de mon comportement avec elles. Je me comporte avec tout le monde de la même façon, avec du respect et de l'empathie », se défend le consul qui a précisé que les deux travailleuses n'avaient jamais été congédiées. « C'est leur parole contre la nôtre. Faudra prouver des allégations pareilles », a-t-il ajouté.


  1. Le consul d'Algérie se défend d’avoir exploité et humilié des employées, Le Journal de Montréal 

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