La championne algérienne de boxe Imane Khelif s'est brillamment qualifiée jeudi en finale du championnat du monde de boxe qui se tient à New Delhi, en Inde, et ce, aux dépens da la Thaïlandaise Suwannapheng Janjaem. Mais l'Algérienne n'est pas autorisée à disputer la finale qui doit avoir lieu le 26 mars, pour des raisons « médicales », annonce la Fédération algérienne de boxe.
En effet, la boxeuse algérienne des moins de 66 kg ne disputera pas la finale du championnat du monde de boxe, sur décision de la Fédération internationale de boxe. La Fédération algérienne de boxe, qui annonce cette décision dans un communiqué, n'évoque que des « raisons médicales » pour expliquer cette décision. Aucun détail sur ces « raisons médicales » n'a été donné pour que le public comprenne clairement pourquoi sa championne est écartée de la sorte.
En fait, selon certaines sources citées par le site Foot Algérie, la mise à l'écart de la championne Imane Khelif serait une « disqualification » décidée par la Fédération internationale de boxe. Et en réalité, ce n'est pas des raisons médicales qui l'auraient conduite à empêcher l'Algérienne de disputer la finale de la compétition. Il s'agirait de l'hyperandrogénie, qui désigne un surplus de production d'hormones masculines chez une femme1. Visiblement, le corps de la championne algérienne produit naturellement une grande quantité d'hormones masculines.
De son côté, Imane Khelif a carrément crié au complot visant à l'empêcher de décrocher le championnat du monde de sa discipline. Après cette disqualification douloureuse, le Comité olympique algérienne a annoncé son intention de prendre en charge l'accompagnement médical d'Imane Khelif et de soutenir « ses préparatifs en vue du tournoi africain qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris 2024, qui auront lieu à Dakar, capitale du Sénégal, en août 2023 ».
Hyperandrogénie, chirurgie-gynecologie-obstetrique.com ↩
