Bounatiro affirme que la nuit du doute n'existe pas. Il donne la date de l'Aïd el-Fitr

Louh Bounatiro, upscaled

Comme chaque année, le débat reprend sur l'utilité de la nuit du doute pour fixer et la date du début du mois de ramadan et celle de l'Aïd el-Fitr. Pour les rigoristes religieux, il est impératif d'observer le croissant lunaire à l'œil nu pour décider du début et de la fin du ramadan. Cela ce passe durant la nuit du doute. Pour d'autres, notamment les scientifique, cette pratique révèle plutôt de la tradition. Ils affirment qu'il est temps de se baser uniquement sur les calculs astronomiques pour fixer ces deux dates.

C'est le cas de l'astrophysicien Loth Bounatiro, qui a affirmé le 8 avril que ce qu'on appelle la nuit du doute pour l'observation du croissant lunaire n'existe pas. Il a expliqué que ce doute n'existe pas en science. « La nuit du doute n'existe ni dans la religion ni dans les calculs ni dans l'observation », a-t-il indiqué en se référant à un verset coranique. Loth Bounatiro explique également que cette nuit ne doit pas s'appeler la nuit du doute, mais plutôt la nuit de l'observation du croissant.

Concernant l'observation du croissant cette année, l'astrophysicien a confirmé les calculs de l’Institut national de recherche en astronomie et géophysique d’Égypte. Il a affirmé que selon les calculs astronomiques, le croissant du mois de Chawal (celui qui débute par le jour de l'Aid) naîtra immédiatement après la conjonction, à exactement 4 h 12, heure universelle donc 5 h 12 heure algérienne, le jeudi 29 ramadan 1444 du calendrier hégirien, correspondant au 20 avril 2023. Ainsi, le croissant sera visible aux environs de 19 h 30 en Algérie. Cela implique que le jour suivant sera le premier jour de l'Aïd el-Fitr. Les Algériens vont ainsi célébrer l'Aïd el-Fitr le vendredi 21 avril 2023.

Il faut rappeler que traditionnellement, la date l'Aïd el-Fitr est annoncée solennellement lors de la nuit du doute qui correspond au 29e jour du mois de ramadan. Pour les scientifiques, cette nuit évoque un passé durant lequel l’homme ne maîtrisait pas les outils mathématiques et astronomiques pour définir avec exactitude les cycles lunaires.

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