France : Le Senat serait « défavorable » à la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension

Marche des sans-papiers

Après le passage en force de la nouvelle loi sur les retraites en France, le débat sur la loi immigration revient au-devant de la scène. Emmanuel Macron a affirmé qu'il  prône désormais « un seul texte » qui va englober toutes les nouvelles mesures. Parmi les mesures phares déjà annoncées, il est question de la régularisation des clandestins qui exercent dans des métiers dits « en tension ».

Cependant, cette mesure annoncée en grande pompe ne fait pas l'unanimité. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a affirmé, dans une interview accordée à Franceinfo, que son institution serait défavorable à cette mesure. Le sénateur de droite républicaine n'est pas favorable à cette mesure. En réponse à la question de la journaliste : « est-ce que la régularisation des sans-papiers ou on a du mal a embauché y figurera (dans la loi sur l'immigration NDLR) ? » Gérard Larcher a affirmé qu'il faut « un texte de régulation des flux migratoires. C'est indispensable… les flux migratoires explosent. Regardez ce qui se passe à Lampedusa ».

Ce responsable, qui a éludé la question, a été relancé par la journaliste. Pour la régulation des sans-papiers travaillant dans les métiers dits « sous tension », le président du Sénat a été catégorique : « c'est un sujet sur lequel au Sénat nous sommes défavorables », a-t-il affirmé, en expliquant « nous avons 500 milles personnes aujourd'hui issues de l'immigration qui sont dans une situation irrégulière, qui sont au chômage. Il faut qu'on s'occupe d'abord d'eux. Il conclut sur ce sujet : « nous nous méfions de tout ce qui peut constituer un appel d'air. Nous sommes pour une politique migratoire qui soit claire, qui soit ferme, qui a une dimension humaine en même temps. Qui joue l'intégration et le co-développement ».

Il faut souligner que le même journal a affirmé que cette loi sur l'immigration ne sera à l'agenda du Parlement d'ici à l'été. Une loi qui sera présentée en un seul texte, selon Emmanuel Macron, qui est revenu sur ses déclarations du mois de mars; où il avait annoncé plusieurs textes.

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