Le marché pétrolier est volatil ces dernières semaines. Il est victime d'une économie mondiale traversée par des crises et des craintes. Ce marché s'offre cependant une bouffée d'oxygène après une semaine catastrophique pour les cours de l'or noir. Ce lundi 8 mai, le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 76,72 USD le baril. Le brut américain West Texas Intermediate s'est également effondré. Il est cédé à 72,84 USD le baril.
Le pétrole reprend ainsi plus de 4 dollars sur une semaine. Il a évité le scénario catastrophique d'un effondrement en raison de facteurs économiques défavorables et d'une crise bancaire qui a semé le doute. Le marché pétrolier bénéficie des données favorables de l'économie américaine. Le marché du travail aux USA se porte bien et le dollar reste faible, ce qui arrange les prix du pétrole. Les indicateurs de l'économie chinoise sont également moins pessimistes que prévu.
La chute des prix a aussi été freinée par des informations qui affirment que l'organisation des pays producteurs du pétrole et leurs alliés (OPEP+) devront encore réduire leur production lors de leur prochaine réunion. Une information qui a immédiatement impacté le marché pétrolier.
Cependant, ce marché reste instable. Plusieurs paramètres restent encore inconnus. Les investisseurs sont dans l'expectative de l'annonce des chiffres de l'inflation américaine. Une annonce qui pourrait tirer les prix vers le bas, selon les experts. Les investisseurs attendent également la décision de la banque centrale américaine la FED sur la hausse des taux. Une hausse qui impactera inexorablement les prix du pétrole si elle est décidée.
Il faut souligner que 2023 est une année peu propice aux marchés pétroliers. Depuis le début de l'année, le pétrole a perdu plus de 11 % de sa valeur. Une baisse expliquée par la hausse des taux directeurs de la FAD et aussi par les crises bancaires répétitives.