Pétrole : Les prix flanchent sur les marchés mondiaux

Chevalet de pompage - Pétrole

Les marchés pétroliers connaissent une nouvelle instabilité pour des raisons géopolitiques et aussi économiques. Les prix du pétrole reculent et augmentent au gré des nouvelles du Proche-Orient et des prévisions économiques en Amérique et en Chine. Ils connaissent une certaine accalmie après plusieurs jours de flambée. Ces prix sont à leurs niveaux d'avant le début du conflit israélo-palestinien le 7 octobre.  

Ce mercredi 1 novembre, les prix du pétrole ont perdu 3 dollars en moins de 24 heures. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 86,14 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 82,16 USD. Cette baisse significative dans une conjoncture marquée par un conflit géopolitique au Proche-Orient installe des doutes sur la croissance mondiale. Les marchés sont impactés par une déclaration politique d'un responsable palestinien qui a rassuré quant au sort des otages pris par le mouvement Hamas. Les otages devront être libérés dans les prochains jours, ce qui a fait que les spéculateurs se retirent des marchés.

L'économie mondiale va mal, la demande en pétrole baisse

Phil Flynn, de Price Futures Group, explique à l'AFP que "la possibilité d'une libération d'otages indique qu'Israël va peut-être mener son opération de façon moins agressive" qu'attendu par les opérateurs. "Les marchés sont nerveux et cette nouvelle a été suffisante pour annuler le rebond du brut", a-t-il ajouté. De son côté, Carsten Fritsch, de Commerzbank estime que "l'offensive progresse graduellement à Gaza et n'a pas déclenché d'escalade du conflit au Moyen-Orient pour l'instant", ce qui a rassuré les marchés sur l'offre pétrolière.

Par ailleurs, un autre élément a impacté les prix du pétrole. L'Arabie saoudite ne devrait pas relever ses prix pour ses clients asiatiques en décembre, une première depuis six mois", indiquent les analystes. Cet élément, conjugué à une série d'indicateurs macroéconomiques publiés le 31 août, qui ont montré une détérioration de la conjoncture en Europe, en Chine et au Japon, a également impacté les prix étant donné qu'ils sont révélateurs du recul de la demande. En effet, dans la zone euro, le PIB a reculé de 0.1 % au troisième trimestre alors qu'en Chine, l'activité manufacturière est passée en phase de contraction en octobre.

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