Le sélectionneur national algérien Djamel Belmadi a animé un workshop, ce jeudi 9 novembre, à l'Institut de l'éducation physique et sportive de l'Université Alger-3. Sous le thème de « Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 et facteurs de réussite », Belmadi a longuement parlé de la période de son arrivée en août 2018 et l'état dans lequel il a trouvé l'équipe d'Algérie.
A cette occasion, le sélectionneur des Verts a fait une grave révélation sur la situation de l'équipe nationale à son arrivée en 2018. Quand il est arrivé à la tête de la barre technique de l'équipe d'Algérie, il a trouvé un groupe traumatisé par les échecs successifs enregistrés depuis 2014, année qui a vu les Fennecs se qualifier aux 1/8 de finale de la Coupe du monde pour la première fois de l'histoire de l'Algérie, et ce, sous la houlette du Franco-Bosnien, Vahid Halilhodzic.
Un groupe traumatisé, mais pas seulement. En fait, selon Djamel Belmadi, l'équipe d'Algérie était prise en otage par certains cadres qui "se prenaient pour les propriétaires de cette équipe nationale". Ils comptaient parmi ceux, justement, qui n'avaient pas adhéré au discours du nouveau sélectionneur. Et Belmadi n'a pas hésité à en parler lors de ce workshop de l'Université d'Alger 3.
Belmadi : « Certains joueurs contrôlaient l'équipe nationale »
"À mon arrivée, quelques joueurs n'ont pas adhéré à mon discours et ils se sont exclus naturellement du groupe, la sélection était prise en otage par quelques cadres qui s'estimaient au dessus du groupe", a en effet indiqué le sélectionneur national devant des étudiants de l'IEPS ébahis. Et pour apporter la sérénité au sein du groupe, il n'avait pas hésité à écarter certains de ces joueurs à l'époque.
🚨Djamel Belmadi 🎙️:
« À mon arrivée, quelques joueurs, n'ont pas adhéré à mon discours et ils se sont exclus naturellement du groupe, la sélection était prise en otage par quelques cadres qui s'estimaient au dessus du groupe. » https://t.co/LgxXgLikFQ
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) November 9, 2023
En raison de l'attitude ces cadres qui contrôlaient la sélection, le groupe était désuni, des tensions récurrentes perturbant la sérénité de l'équipe. L'Algérie était classée 14e en Afrique, ce qui était réellement traumatisant pour les joueurs mais aussi pour les supporters qui voulaient encore revivre l'euphorie de la participation algérienne au mondial brésilien de 2014. Et justement, ce sont les solutions radicales de Djamel Belmadi qui avaient ramené la sérénité au sein du groupe pour reconstruire l'équipe et aller décrocher la seconde étoile continentale en juillet 2019 en Égypte.
