La députée française d’origine algérienne Fatiha Keloua Hachi, membre du parti socialiste, a porté plainte pour des attaques qu'elle a subies sur les réseaux sociaux. La femme politique indique être la cible d’insultes, d’injures racistes et de menaces de mort.
Selon Le Parisien, la députée d’origine algérienne était victime de propos injurieux, tels que « Retournes (sic) au bled merci », « Êtes-vous députée d’Algérie ou bien de France ? » ou encore « Vivement un vote pour la remigration ! », sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter. Ces attaques virulentes ont incité Fatiha Keloua Hachi à prendre la décision de porter plainte.
En outre, la députée a également reçu une menace de mort dans un message privé, suite à son soutien à la résolution reconnaissant le massacre des Algériens le 17 octobre 1961. Une réquisition a été adressée au réseau social X afin d'identifier l'auteur de ce message, en conformité avec les protocoles établis.
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L'origine de cette vague de haine semble être liée à l'intervention de Fatiha Keloua Hachi à l'Assemblée nationale, où elle a exprimé son soutien à la résolution reconnaissant et condamnant le massacre des Algériens le 17 octobre 1961. Cette prise de position a déclenché des réactions hostiles, portant des propos inappropriés et des références à des organisations extrémistes, comme en témoigne le cri « Vive l’OAS ! », entendu lors de son allocution.
Attaquée pour ses origines algériennes
La députée de Seine-Saint-Denis a également signalé un différend avec une collègue députée du Rassemblement National, dont elle a choisi de taire le nom temporairement. Cette dernière aurait proféré des accusations infondées, qualifiant Mme Hachi de « complice des terroristes », dans un contexte déjà tendu.
Dans ce contexte, la députée d’origine algérienne souligne que ces attaques discriminatoires ne visent pas sa personne, mais surtout ses origines algériennes. Elle avance le fait que des députées au nom français, telles que Julie Delpech, ont également exprimé leur soutien à la résolution sans être la cible de telles attaques. Née à Paris de parents algériens originaires de la commune de Taourirt Ighil, dans la wilaya de Bejaia, en Kabylie, Fatiha Keloua Hachi, estime qu’elle est attaquée en raison de ses origines.