Des rumeurs persistantes ont enflammé les réseaux sociaux sur un éventuel retrait de l'Algérie de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour rejoindre la Confédération Asiatique de Football (AFC). Ces spéculations, alimentées par une série d'incidents controversés impliquant l'Algérie et la CAF, ont suscité des débats houleux en Algérie.
Face à ces rumeurs qui prennent de l'ampleur, Saïd Fellak, chargé de communication de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a tenu à réagir fermement. Dans une publication sur Twitter, il a qualifié ces allégations de « ridicules », faisant comprendre que quitter la CAF n'est nullement envisageable pour l'Algérie. « Comment peut-on croire un instant que la FAF envisagerait de quitter la CAF pour rejoindre l'AFC !! Ridicule », a réagi le responsable au sein de la FAF.
Comment peut-on croire un instant que la FAF envisagerait de quitter la CAF pour rejoindre l'AFC !! Ridicule... 😏
— Saïd Fellak (@saidfellak) May 15, 2024
Grave crise entre l'Algérie et la CAF
Le chargé de communication de la FAF a donc catégoriquement rejeté les rumeurs concernant un éventuel retrait de l'Algérie de la CAF pour adhérer à la Confédération Asiatique de Football. Cependant, il est important de noter que ces rumeurs ne surgissent pas de nulle part, mais trouvent leur origine dans une série d'incidents et de désaccords entre l'Algérie et la CAF.
Sports Belaili de retour en équipe d'Algérie ?
Plusieurs décisions arbitrales jugées défavorables à l'Algérie ont alimenté le sentiment de frustration et de méfiance envers la CAF des années durant. D'aucuns citeront l'affaire des maillots controversé de la RS Berkane, la mise à l'écart de l'Algérie des organisateurs de compétitions continentales et la montée d'un lobby anti-Algérie. Des facteurs qui ont exacerbé les tensions.
Face à ces tensions persistantes, l'idée d'un départ vers l'AFC a été avancée par certains observateurs. L'exemple de l'Australie, qui a quitté l'OFC pour rejoindre l'AFC en 2006, est souvent cité. Cependant, l'Algérie n'envisage pas de renoncer à son statut de membre au sein des instances du continent africain.
