Alors que la saison estivale bat son plein et que le trafic maritime entre l'Algérie et l'Espagne atteint son pic, les autorités espagnoles prennent des mesures fermes pour contrer le trafic de voitures volées au port d'Alicante. Les voyageurs d’Algérie Ferries vers Oran et Alger au départ d’Alicante sont minutieusement contrôlés avant l’embarquement.
Le journal Al Espanol de Alicante a publié un reportage sur le travail des services de sécurité espagnols avant la traversée d’Algérie Ferries du 17 juillet dernier. Les contrôles renforcés ont concerné plus de 100 voitures qui s’apprêtaient à embarquer vers l'Algérie. Parmi elles, des agents infiltrés de l'unité UDYCO (Unité de lutte contre la drogue et le crime organisé) qui menaient une opération surprise pour débusquer les voitures volées.
L'équipe d'intervention comporte des experts reconnus dans la détection des véhicules volés qui ont pour mission de démasquer les trafiquants, qui redoublent d'ingéniosité pour maquiller les véhicules et modifier les numéros de châssis afin de brouiller les pistes.
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Dès le début de l'opération de contrôle, les efforts portent leurs fruits. Trois motos volées sur quatre sont découvertes parmi les cargaisons d'une voiture. Quatre individus, dont un mineur, de nationalités française et russe, sont interpellés. Les agents procèdent à des contrôles méticuleux : plaques d'immatriculation, numéros de châssis, papiers du véhicule, documents d'identité et contrats de location. Une attention particulière est portée aux véhicules portant des plaques temporaires françaises ou allemandes, souvent utilisées pour masquer des irrégularités.
5 personnes arrêtées au port d'Alicante
Un Volkswagen Tiguan avec un numéro de châssis suédois, acheté en Allemagne et immatriculé temporairement en France, attire l'attention des inspecteurs. Le véhicule, affichant zéro kilomètre au compteur, suscite des soupçons. Après le contrôle des frontières, les agents interceptent le véhicule et découvrent que le conducteur français est lié à un vol. La deuxième phase de l'opération se concentre sur les véhicules déjà contrôlés et prêts à embarquer. Les plaques temporaires françaises débutant par les lettres WW, valables quatre mois, font l'objet d'une surveillance particulière.
Un véhicule de location de longue durée avec des plaques françaises est arrêté. Le conducteur, n'ayant pas l'autorisation de quitter l'espace Schengen, prétend que le véhicule appartient à son entreprise. Les policiers contactent la société de location et autorisent le véhicule à poursuivre sa route dans un premier temps. Peu après, des vérifications plus approfondies révèlent qu'il s'agit d'une tentative de vol et le véhicule est saisi.
Un autre véhicule est également intercepté pour vérification. Une différence quasi imperceptible entre le numéro de châssis et le document d'immatriculation temporaire français conduit à l'arrestation du conducteur pour falsification de documents. L'opération s'est achevée à 19 heures avec cinq personnes arrêtées et un véhicule en attente de vérifications plus poussées.
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