Djamel Sedjati, tout juste auréolé d'une médaille de bronze en finale du 800 m, se retrouve au centre d'une vive polémique. Quelques minutes après sa montée sur le podium, le quotidien sportif français « L'Équipe » a rapporté de graves accusations contre l'athlète algérien.
Le 8 août, Djamel Sedjati a brillé en finale du 800 m en décrochant la troisième place, synonyme d'une médaille de bronze. Ce moment aurait dû être une source de fierté et de bonheur pour l'athlète et pour tous les Algériens. Mais cette joie a rapidement été éclipsée par une polémique.
Quelques instants seulement après sa consécration, le quotidien sportif français « L'Équipe » a lancé une accusation qui a fait l'effet d'une bombe en annonçant que Sedjati serait visé par une enquête judiciaire pour soupçons de dopage.
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Selon les informations révélées, des agents de l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), également en charge de la lutte anti-dopage, auraient mené des perquisitions au sein du village olympique le 8 août. Cette enquête viserait spécifiquement Djamel Sedjati ainsi que son entraîneur, Amar Benida.
Djamel Sedjati accusé à tort
Le quotidien « L'Équipe », à l'origine de cette information, précise qu'elle n’a pas été confirmée. En effet, il est noté que « contacté à plusieurs reprises, le parquet de Paris n’avait pas donné suite au moment de la publication de cet article. Également sollicité, Paris 2024 n’a pas souhaité faire de commentaire. De plus, les directions de l’Athletics Integrity Unit (AIU), de l’Agence française de lutte contre dopage (AFLD) et de l’Agence de contrôles internationale (ITA) n’ont pas donné suite à nos demandes ».
L'athlète algérien et champion olympique, médaillé de bronze en finale du 800 mètres s'est exprimé à ce sujet, et a rassuré le public. Dans une déclaration à la page officielle du Comité olympique et sportif algérien sur Facebook, Sedjati a déclaré : « Je suis très heureux de la médaille que j'ai remportée aux Jeux olympiques ». Il a ajouté : « je tiens à rassurer le peuple algérien que je n'ai subi aucune perquisition dans le village olympique et que je n'ai été victime d'aucun mal. C'est la vie d'un athlète de haut niveau ; tout athlète est exposé à ce genre de campagnes ».
