Variole du singe : Les mesures de l'Algérie au niveau des ports et aéroports

Pour faire face au virus de la variole de singe et éviter son introduction dans le pays, l’Algérie a pris une série de mesures préventives au niveau des postes frontaliers, dont les ports et les aéroports, a annoncé jeudi dernier le ministre de la Santé Abdelhak Saihi.

La variole du singe, appelée également « Monkeypox » ou « Mpox », se propage à un rythme soutenu un peu partout dans le monde. Le virus, qui a fait son apparition dans certains pays africains où il a fait d’ailleurs des victimes, a été signalé la semaine dernière en Europe.

La Suède a enregistré, en effet, son premier cas. Suffisant pour mettre le Vieux continent en alerte. En France, des voix se sont manifestées pour demander la fermeture des frontières pour lutter contre cette maladie.

Voyage & Immigration L'Algérie va ouvrir un bureau consulaire à Palma

Éviter l'introduction du virus en Algérie

C’est dire en somme que la variole de singe représente un danger sérieux. Ainsi pour éviter toute mauvaise surprise en rapport avec ce virus, les différents pays ont pris les devants. L’Algérie n’a pas été en reste et a mis également un plan de lutte et de prévention.

Une batterie de mesures préventives a été mise en place au niveau des postes frontaliers, dont les ports et les aéroports. Le but à travers cette politique c’est d’éviter l’introduction du virus sur le territoire algérien, a expliqué le ministre de la Santé, qui a donné les grands axes de ce plan, jeudi 22 août.

Les passagers arrivant en Algérie seront contrôlés

Ce dispositif consiste ainsi à « la surveillance des zones et des points de passage frontalier », a indiqué Abdelhak Saihi. Et d’expliquer : « le programme que nous avons défini il y a des années pour faire face au Covid-19 est le même appliqué pour contrer le virus de la variole du singe ».

Ainsi, a-t-il encore affirmé, tous les voyageurs entrant au pays seront contrôlés à l’aide de caméras thermiques. Le ministre a tenu à rassurer, par ailleurs, indiquant que les médicaments nécessaires au traitement contre ce virus « sont disponibles », et que « des hôpitaux de référence pour la prise en charge de cas potentiels sont déjà mis en place ».

Voyage & Immigration Fini les repas gratuits, Air France va faire payer la nourriture à bord


Vous aimez cet article ? Partagez !