L’entrée en Europe passe souvent par l’obtention d’un visa Schengen. Ce visa permet d'accéder à l'espace Schengen, qui regroupe 29 pays européens, pour une durée maximale de 90 jours. Cependant, de nombreux demandeurs, en particulier originaires d’Afrique, se voient refuser l’accès à cet espace.
Le visa Schengen, du nom de la petite ville luxembourgeoise où fut signée la convention, permet de circuler librement dans 29 États membres de l’espace. Pour obtenir un visa Schengen, les demandeurs doivent justifier de leur identité, des raisons de leur voyage et de leur capacité à subvenir à leurs besoins durant leur séjour.
Au cours des dernières années, la demande de visa Schengen a considérablement augmenté, en particulier parmi les ressortissants africains. Les données montrent que le taux de refus pour ces demandeurs est nettement supérieur à celui des autres régions. Cette situation soulève des interrogations sur les critères appliqués par les consulats européens.
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Le principal motif de refus d’un visa Schengen pour les Africains est le risque d’immigration irrégulière. Ce risque réside dans des doutes sur les intentions du séjour et de retour dans le pays d’origine. Un refus est brandi lorsqu’il existe une crainte justifiée que le demandeur ne quitte pas le territoire européen à l’expiration de son visa.
Les raisons d'un refus d'un visa Schengen pour risque d’immigration irrégulière
Le motif le plus souvent cité pour le refus d'un visa Schengen est la suspicion que le demandeur ne retournera pas dans son pays d'origine après son séjour. Cette évaluation repose sur plusieurs facteurs, notamment :
- Profil socio-économique : les demandeurs issus de pays à faible revenu sont souvent considérés comme de prétendants à une présence illégale sur le territoire européen.
- Liens familiaux et professionnels : des liens solides avec le pays d’origine, tels qu’un emploi stable ou une famille, peuvent rassurer les autorités consulaires.
- Historique de voyage : un passé de voyages réguliers et de retours dans le pays d’origine constitue un atout.
Les agents consulaires disposent d'une large marge d'appréciation dans l'évaluation des demandes. Bien que le Code des visas de l'Union européenne stipule que l'intention réelle du demandeur doit être prise en compte, cette évaluation reste souvent subjective. Même avec un dossier solide, un agent peut refuser une demande s'il estime qu'il existe un risque, même minime, que le demandeur dépasse la durée autorisée.
Les autorités consulaires justifient souvent les taux élevés de refus par la nécessité de lutter contre l'immigration irrégulière. Cependant, certaines études suggèrent qu'il n'existe pas de lien direct entre un taux élevé de refus et une diminution des flux migratoires illégaux. En fait, des politiques restrictives peuvent pousser certains candidats à envisager des voies illégales pour entrer en Europe.
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