L’Association pour les migrants (Ami) a annoncé, lundi 28 octobre, sa fermeture définitive après sept années d'engagement pour la défense des droits des étrangers dans le département du Gard.
Fondée par Julie Huou, l’association basée à Nîmes, a fourni un soutien essentiel aux migrants, en les accompagnant dans leurs démarches administratives et en leur offrant une écoute attentive. Les associations comme l’Ami jouent un rôle vital dans ce paysage. Elles offrent une variété d'aides, telles que des conseils juridiques, un accompagnement dans les démarches administratives et un soutien moral.
Ce type d’assistance est crucial pour aider les migrants à naviguer dans un système complexe et souvent hostile. De plus, ces organisations fournissent des repas, des vêtements et parfois un hébergement temporaire pour ceux qui en ont besoin. En facilitant l'accès à des ressources essentielles, ces associations contribuent à humaniser la situation des personnes migrantes.
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L'association en manque de ressources financières
L’annonce de la fermeture a été faite par la fondatrice de l’Ami, qui a souligné que l’association se trouvait en cessation de paiements et devait demander la liquidation judiciaire. « Nous sommes obligés de fermer définitivement, car nous sommes en cessation de paiement et demandons la liquidation judiciaire », a indiqué Julie Huou.
Cette dernière a souligné que cette décision n’était pas facile à prendre, surtout compte tenu du rôle important joué par l’Ami dans l’accueil, l’orientation et le soutien à long terme des étrangers, notamment des sans-papiers en France. Elle a également mentionné que, malgré le soutien du Conseil départemental du Gard, le financement des associations œuvrant pour les droits des migrants est devenu de plus en plus complexe et restreint.
Pour rappel, l'association a accueilli environ 800 personnes entre janvier et septembre 2024, et plus de 5000 personnes ont bénéficié de son aide depuis sa création en 2017. Cette fermeture représente non seulement une perte pour les bénéficiaires, mais aussi un coup dur pour la communauté locale qui comptait sur l’Ami pour son expertise et son soutien humain.
Dans ce contexte, Julie Huou a tenu à adresser des remerciements à tous les partenaires qui ont soutenu l’Ami au fil des années. Elle a encouragé les migrants à continuer de se battre pour leurs droits et ceux de leurs familles, soulignant l'importance de leur résilience face à ces défis.
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