Algérie : 26 dossiers de corruption en attente à la Cour suprême

Montage : Abdelkader Zoukh , Said Bouteflika , Chakib khelil et Tayeb Louh sur fond de la cour suprême d’Alger

La Cour suprême s’apprête à boucler 26 nouveaux dossiers de corruption avant qu'ils ne soient transféré aux tribunaux de première instance, rapporte le journal Echourok dans son édition de ce mardi 21 juillet. Ces dossiers concernent des affaires liées à d'anciens hauts responsables de l'Etat, d'ex-ministres et de walis.

Ainsi, selon la même source, 26 dossiers font encore l'objet d'enquêtes par les conseillers-enquêteurs de la Cour suprême. Ces dossiers seront renvoyés aux tribunaux de première instance à partir du mois de septembre prochain. Ils concernent plusieurs hauts responsables de l'Etat ainsi que des ministres et walis, à l'instar des deux ex-chefs du gouvernement, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, déjà condamnés dans plusieurs affaires.

D'autres anciens ministres sont concernés par ces affaires. Il s'agit, notamment, de Chakib Khelil en fuite à l’étranger. Il est poursuivi dans l'affaire "SNC lavalin". Noureddine Boutarfa, ancien ministre de l'Énergie et président directeur général de Sonelgaz, Hamid Temmar, ancien ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, et Mohamed Benmeradi, ancien ministre du Commerce, sont aussi impliqués dans ces affaires.

De nombreux anciens ministres et walis concernés

D'autres affaires concernent l'ancienne ministre de l'Industrie Djamila Tamazight, citée dans le dossier du complexe de Corso, ainsi que l'ancienne ministre des Postes et des Technologies de l'information, Houda Imane Feraoun pour la gestion d’Algérie Telecom. Quant à l'ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, elle est poursuivie dans des affaires concernant la gestion de son secteur pendant qu'elle était ministre.

Tayeb Louh, pour sa part, est poursuivi pour son implication dans des décisions de justice en complicité avec Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, lui aussi cité dans cette affaire. Ils sont accusés d'avoir incité les employés de justice à prendre des décisions partiales.

Ces dossiers concernent aussi de nombreux anciens walis, dont Abdelkader Zoukh, ex-wali d'Alger, Khanfar Mohamed Djamel, ex-wali d'El Bayadh, ainsi que l'ex-wali de Saïda, Louh Seïf El-Islam.

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