La mesure de confinement instaurée par les autorités en Algérie pour endiguer la propagation du coronavirus, devrait être maintenue pour une nouvelle période supplémentaire. En effet, les conditions ne sont pas encore réunies pour espérer une levée de cette disposition. La raison d'être de celle-ci, à savoir le Covid-19 est loin d'être éradiquée dans le pays.
La date butoir de la période de confinement sanitaire décidé par le gouvernement, interviendra le 19 avril, soit dimanche prochain. Les autorités ne se sont pas encore prononcées, pour autant, sur la décision à prendre. Tout porte à dire cependant que cette mesure sera prolongée pour quelques jours encore. Le coronavirus étant toujours présent, le gouvernement va certainement opter pour une prolongation du confinement.
Se référant aux dernières déclarations du chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, on peut prédire que le confinement en Algérie sera maintenu au moins jusqu'à la fin du mois d'avril, voire le début du mois de mai prochain. Tebboune a en effet soutenu que « le pays connaîtra le bout du tunnel vers la fin avril ». Même son de cloche d'ailleurs chez le ministre de la Santé qui a affirmé cette semaine que la situation est maîtrisée. Il a d'ailleurs écarté l'option d'un confinement total à Alger. « La situation n'oblige pas d'aller vers un confinement total dans la capitale », a-t-il indiqué en substance.
Vers un ramadan en confinement
Une nouvelle donne s'ajoute à l’équation cependant. Le mois de ramadan, dont la nuit de doute est annoncée pour le 23 avril prochain, est à nos portes. C'est dire que le gouvernement se voit dans l'obligation d'aller vers l’allègement des mesures de prévention pour permettre aux citoyens de vivre "pleinement" le mois sacré. Le gouvernement va-t-il alléger le confinement à Blida pour permettre à ses habitants de souffler un peu pendant le ramadan ?
Il est vrai que la situation liée à la pandémie a connu une nette amélioration dans la ville des roses, comme un peu partout à travers le pays, d’ailleurs, mais est-ce une raison pour baisser la garde ?. Le gouvernement sait pertinemment qu'un relâchement pourra coûter cher à l'Algérie, d'autant que le coronavirus est loin d'être maîtrisé.
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