En net recul, les exportations du gaz algérien encore menacées

Gazoduc-Algérie -Espagne

Les exportations du gaz algérien vers l’Europe qui connaissent un net recul à cause de la pandémie du coronavirus ainsi que de la baisse de la demande, font face à une nouvelle menace. En effet, les pays producteurs du gaz sont menacés par la réalisation du gazoduc Nord Stream 2 qui va relier la Russie à l’Allemagne. Ce gazoduc va certainement conforter la position de la Russie qui est devenu le leader des exportations gazière sur le marché européen ainsi que l'asiatique.

Ainsi, Gazprom, le géant russe du gaz, a annoncé la pose d’une section de 2,6 kilomètres de pipeline en zone économique exclusive allemande, en mer Baltique. La reprise de ce chantier après son interruption fait craindre aux pays exportateurs du gaz la perte d'une grande partie de leur part de marché. Ce projet va permettre à la Russie de faire d’une bonne partie de l’Europe une «chasse gardée» pour leur gaz.

Cette nouvelle annonce augure des lendemains difficiles pour les exportations du gaz algérien. Elle va réduire davantage la part de marché de l’Algérie en Europe alors que depuis plusieurs mois, les exportations en direction notamment de l’Europe souffrent de la conjoncture induite par la pandémie et une météo très capricieuse, l’hiver n’étant pas aussi rigoureux que prévu.

Pertes colossales de devises

Cette conjoncture a coûté à l’Algérie un recul des entrées en devises impactant ainsi les finances publiques. Il faut ajouter à cela l’arrêt d’activité au port pétrolier et gazier d’Arzew, rapporté par le site spécialisé Bloomberg. Un arrêt qui intervient au moment même où le prix du gaz relève la tête après plusieurs semaines de chute historique. Cette chute, faut-il le rappeler, a causé une nouvelle perte d'argent qui vient s’ajouter ainsi aux 10 milliards de dollars perdus par Sonatrach.

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