Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est prononcé, mercredi 22 janvier, pour la première fois sur le dossier de l’autorisation de l’importation des voitures de moins de trois par les citoyens algériens.
Le président de la République a indiqué hier lors de sa rencontre avec les responsables de certains médias nationaux publics et privés qu’il était favorable à l’autorisation de l’importation des voitures de moins de 3 ans. Il estime toutefois que l’entrée en vigueur de la fameuse loi doit être soumise à une réglementation spécifique et un cadre légal bien défini. « Nous devons être conscients de ce que nous importons, de quel type de voiture s’agit-il, qui s’assure que la voiture est de bonne qualité et de l’exactitude de la carte grise », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, Abdelmadjid Tebboune s’est dit « conscient » des conséquences qui risquent de peser sur l’Algérie en raison de ces nouvelles importations. « Il y a des lobbys et de la mafia partout. Je n’accuse pas une partie en particulier, mais je crains que le citoyen ne soit victime de ces affaires », a-t-il souligné.
L’importation des voitures de moins de 3 ans soumise à des conditions
L’importation des voitures de moins de 3 ans, autorisée dans la loi de Finances 2020, sera soumise à certaines conditions. Les particuliers algériens souhaitant importer un véhicule d’occasion auront aussi, à fournir plusieurs documents administratifs et techniques.
Ainsi, les citoyens algériens désireux d’importer des voitures de moins de 3 ans doivent formuler certains documents prouvant notamment que la voiture importée est en bon état de marche, qu’elle n’est pas volée et qu’elle respecte les normes environnementales.
L’acquéreur d’un véhicule d’occasion importé de l’étranger devra présenter aux contrôleurs du ministère de l’Industrie et des Mines, un document qui tient compte de son impact sur l’environnement. Un autre document qui prouve que le véhicule importé n’est pas volé doit être remis à la police des frontières.
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