L’Algérie va produire les moyens de dépistage du coronavirus

Montage : Abderrahmane Benbouzid sur fond des kits de dépistage

Après avoir décidé de se lancer dans la production de la chloroquine, l’Algérie passera prochainement à la fabrication de matériels de détection du coronavirus, a fait savoir, ce lundi, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid. Une décision qui pourrait faire la lumière sur le chiffre réel des personnes contaminées par le coronavirus, en Algérie. 

S’exprimant sur les ondes de la chaîne 2 de la Radio nationale, le ministre de la Santé a fait savoir que l’Algérie procédera dans trois semaines à la fabrication de moyens de dépistage du Covid-19. Il faut dire que les chiffres officiels communiqués par la tutelle font l'objet de polémiques, eu égard au peu de moyens dont dispose l’Algérie dans la prise en charge de cette pandémie.

En effet, en plus du nombre limité de kits de dépistage, seul l’Institut Pasteur ( et ses annexes qui se comptent sur les doigts de la main) est habilité à effectuer des tests. C’est ce qui empêche d'avoir accès au taux réel des contaminés, qui est lié au taux de mortalité élevé dans le pays.

Concernant le nombre des décès dus au coronavirus, qui grimpe quotidiennement, le ministre précise que l’Algérie décompte tous les décès causés par le Covid-19, survenus dans les hôpitaux ou ailleurs. « Tous les sujets décès du coronavirus sont recensés y compris ceux qui n’ont pas été hospitalisés », a-t-il expliqué. À ce propos, il indique que la plupart des sujets décédés sont des personnes âgées souffrant de maladies chroniques ( diabètes, troubles cardiovasculaires...).

Sur un autre registre, le membre du gouvernement a révélé que le nouveau protocole à base de chloroquine a été administré à 4 076 patients, ajoutant que 35% des personnes infectées par le coronavirus étaient guéries.

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