SPC-Sonatrach dément l'arrestation d'un de ses cadres au Liban

Montage : Sonatrach - drapeau Liban

L'Agence de presse (Ani) a indiqué samedi dernier que le directeur du bureau de la société algérienne Sonatrach au Liban avait été interpellé suite à son implication en compagnie de 16 autres personnes dans des faits de corruption concernant une affaire de fuel frelaté, qui fait beaucoup de bruit depuis quelques jours au Liban. Néanmoins, la filiale de la compagnie nationale Sonatrach Petroleum Corporation (SPC) a "totalement réfuté" cette information.

En effet, des médias libanais avaient affirmé que la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, avait ainsi ordonné, vendredi dernier, l'arrestation de 17 personnes dans cette affaire. Parmi eux, le directeur au Liban du géant pétrolier et gazier public algérien Sonatrach.

La presse libanaise avait indiqué que le nom de ce dernier a été cité aux côtés de 16 employés et dirigeants des infrastructures en hydrocarbures. Ceci suite à des preuves de « grandes irrégularités dans l'importation de fuel et des pots-de-vin impliquant des employés haut placés du secteur ».

SPC-Sonatrach dément

 Dans un communiqué rendu public, hier dimanche, Sonatrach Petroleum Corporation (SPC), filiale de la compagnie nationale d'hydrocarbures a réfuté « totalement les allégations inexactes et mensongères sur l’implication d’un haut cadre de Sonatrach dans cette affaire et informe que la personne entendue par la justice libanaise, est un agent maritime indépendant, œuvrant pour le compte de SPC », fait savoir la même source.
En outre, la même source souligne que cette affaire remonte à un différend datant du 30 mars dernier. À cette époque, le ministère libanais de l'Electricité et de l'Eau (MEW) avait informé SPC « d’un souci opérationnel concernant un défaut de qualité sur une des dernières cargaisons de fioul livrée à l’Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial Electricité du Liban (EDL) en date du 25 mars 2020 », indique le même communiqué. Et d'ajouter que depuis, « SPC et le MEW libanais sont en dialogue constant afin d'essayer de résoudre la situation au plus vite et il ne fait aucun doute qu’eu égard aux excellentes relations qui lient SPC au MEW, la situation sera vraisemblablement et définitivement résolue d’ici peu », conclut la société algérienne.

Pour rappel, la société algérienne Sonatrach avait dernièrement fait l’objet d’attaque cybercriminelle. Les hackers ont ainsi pu dérober des documents très sensibles au groupe pétrolier algérien. Comme des références bancaires ou encore des documents en rapport avec les différents plans stratégiques de la compagnie. Certaines des données récupérées par les membres du groupe Maze ont été cryptées sur les serveurs de la Sonatrach. Cela dit, les documents volés risquent d’être diffusés si Sonatrach refuse de payer une rançon.

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