La crise sanitaire due à la Covid-19 a fortement impacté le portefeuille des étudiants étrangers en France, dont les Algériens. La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) a publié, lundi 17 août, un rapport pour alerter contre l’augmentation du coût de la vie étudiante pour l’année 2020-2021. Le rapport précise que la demande sur le travail est plus forte, « mais avec la crise du coronavirus, il y a moins d’offres ».
La Fédération des associations générales étudiantes souligne que les revenus des étudiants étrangers dépendent beaucoup « des petits emplois » qu’ils effectuent en parallèle avec les études. « Mais avec la crise du coronavirus, il y a moins d’offres », indique le rapport de la FAGE. La plupart des étudiants algériens en France prennent un emploi étudiant en complément de leur cursus universitaire. La crise économique due à la propagation du coronavirus devrait faire baisser sensiblement ces revenus précieux. Une situation problématique alors que quasiment la plupart des étudiants étrangers en France déclarent être contraints de travailler pour pouvoir payer leurs études.
Par ailleurs, la fédération étudiante annonce une rentrée universitaire 2020/2021 compliquée. Selon l'indicateur du coût de la rentrée étudiante, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élèvera à 2 361 euros, soit une augmentation de 3,21% par rapport à 2019. Dans son rapport, le syndicat étudiant montre que la plus grosse part de cette augmentation est imputable aux frais de la vie courante, soit le coût du logement, des transports, de la téléphonie ou de l’achat de nourriture.
Mais cette année, un autre facteur est à prendre en compte pour comprendre cette évolution des coûts. Avec la mise en place d’un protocole sanitaire dans l’enseignement supérieur, les élèves doivent se plier à de nombreuses règles, notamment l'achat de masques de protection, « afin de respecter les mesures de distanciation physique », note la FAGE dans son rapport. Pour le syndicat étudiant, cette flambée du coût de la vie a pour cause « les effets de la crise sanitaire, sociale et économique qui touche davantage les jeunes mais surtout une précarité étudiante qui continue de s’accroître depuis plusieurs années ».
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