Tunisie : Cinq terroristes éliminés à la frontière algérienne

Illustration : forces de l’armée tunisienne

Les services de sécurité tunisiens ont réussi à éliminer cinq terroristes, au niveau des montagnes de Kasserine, situées près de la frontière algérienne. Selon l'agence de presse tunisienne TAP, un des terroristes abattus portait la nationalité algérienne. Alors que les quatre restants détenaient la nationalité tunisienne.

Dans la nuit du dimanche 16 à lundi 17 mai, les forces de l’armée tunisienne sont parvenus à mettre fors d'état de nuire cinq terroristes, près de la frontières algérienne. Dans un communiqué rendu public dans la matinée de ce lundi 17 mai, le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué que « sur la base de données techniques précises », des unités sécuritaires et des unités militaires terrestres et aériennes relevant du ministère de la Défense nationale, sont parvenues « à éliminer cinq éléments terroristes, dont l’infiltration sur les hauteurs de Kasserine a été interceptée ».

La même source a ajouté que l'opération avait également permis de récupérer six fusils mitrailleurs de type Kalachnikov sur ces terroristes, tout en soulignant que l’opération de ratissage se poursuivait en Tunisie dans le but d’arrêter d’autres éléments.

La menace terroriste persiste à la frontière de l'Algérie

Citant une source sécuritaire, l’agence tunisienne de la TAP a fait savoir que les cinq terroristes abattus dans les montagnes de Kasserine avaient des nationalités différentes. Quatre d'entre-deux étaient Tunisiens, tandis que le cinquième était un Algérien, dont l'identité n'a pas été révélée.

Il est à noter que la situation au niveau des frontières Est de l’Algérie inquiète au plus haut point les responsables de l’Armée algérienne, en raison des risques d’actes terroristes des différents groupes islamistes présents dans la zone frontalière, notamment avec la Libye. Selon une source militaire citée par le quotidien arabophone El Khabar dans son édition du 12 mai, les autorités algériennes ont décidé de renforcer le dispositif militaire à la frontière avec la Libye (980 kms de long) afin de prévenir l’infiltration de groupes armés et des mercenaires depuis ce pays voisin.

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