Un Algérien poursuivi pour harcèlement, menaces de mort et d’instigation à l’assassinat de sa femme a comparu, vendredi 6 novembre, devant le tribunal de Rodez, dans le sud de la France. Il a été condamné à une année et demie de prison ferme, assortie d'une interdiction d’entrer en contact avec sa femme, rapporte le journal local Centre Presse.
Selon la même source, l'Algérien, âgé d'une cinquantaine d'années, est accusé d’avoir essayé de tuer sa femme et de lui "faire vivre un cauchemar" depuis qu’elle a demandé le divorce. Il aurait même proposé la somme de 450 euros à une "marginale personne" pour qu’elle poignarde son épouse.
L’accusé aurait menacé de tuer sa femme à l’aide d’un couteau lors d’un enterrement familial. Selon les témoignages de ses proches, l’homme est décrit comme un père violent "capable de tuer tout le monde"’.
« Chez nous, les Arabes, c’est comme ça ! ».
Pour sa défense, le natif d'Oran, dans l'ouest de l’Algérie, a tenu des propos surprenants. Il a essayé de justifier son comportement, en soulignant : « Chez nous, les Arabes, c’est comme ça ! ». Une réponse qui a suscité la colère de procureur de la République qui a répondu : « Vos propos sont une honte pour toutes les personnes arabes. Non Monsieur, ce n’est pas comme ça, pas comme vous dites. Personnellement, ce que vous dites me dégoûte ».
Après délibérations, le tribunal a condamné l’Algérien à une année et demie de prison ferme avec interdiction d’entrer en contact avec sa femme et sa sœur. Cette dernière s’est également constitué partie civile.
Par ailleurs, la cour d’assises de la Dordogne, dans le sud-est de la France, a jugé vendredi, un Algérien accusé dans l’affaire de la défenestration d’une mère de famille en 2017. Il est poursuivi pour tentative d’extorsion avec violence ayant entraîné la mort. L’Algérien, âgé de 39 ans, est considéré comme le principal accusé dans cette affaire.
