Algérie : Trois ans de prison ferme requis contre Samir Belarbi

Samir Benlarbi

Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) a requis, ce lundi 27 janvier, trois ans de prison ferme et 50 000 dinars d’amende contre l'activiste Samir Belarbi, a annoncé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Le 16 septembre dernier, Samir Belarbi a été arrêté par des agents en civil et mis sous mandat de dépôt le lendemain. Le militant est accusé d’« atteinte à l’intégrité territoriale » et de « diffusion ou détention de publication portant atteinte à l’intérêt national ».

Samir Belarbi est l’une des figures du mouvement du 22 février. Il s’était illustré notamment par son adhésion au mouvement Barakat en 2014 qui s’était opposé à un 4e mandat présidentiel pour Abdelaziz Bouteflika. L’activité s’est également illustré par ses critiques contre le régime. Ses passages sur les plateaux des chaînes de télévision, avant que celles-ci ne soient définitivement fermées aux opposants, ont été largement partagés sur la toile.

Karim Tabbou maintenu en détention

Le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS, non-agréé), Karim Tabbou restera en prison. Emprisonné à Kolea, dans la wilaya de Tipaza depuis septembre dernier, il a vu sa détention prolongée par le juge d’instruction. « Le juge d’instruction a rendu une ordonnance dans laquelle il a prolongé la détention provisoire (de Karim Tabbou) pour une durée de quatre mois » a affirmé, lundi 20 janvier l’un de ses avocats, Me Noureddine Ahmine, cité par le site francophone TSA. Ainsi, si son procès n’est pas programmé rapidement, Karim Tabbou restera en prison quatre mois supplémentaires.

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