Algérie : Le premier brouillon de la Constitution sera prêt dans 15 jours

Constitution algérienne sur fond du drapeau algérien

L'université d'Alger 3 a abrité, ce mardi 25 février, un séminaire scientifique sous le thème « Révision de la Constitution et deuxième République : L’université y participe ».

Des hauts cadres de l'État ont assisté à cet événement, dont Mohamed Lagab, chargé de mission à la présidence de la République, et le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur. Après les protocoles d'ouverture, le docteur Mohamed Lagab a pris la parole pour formuler des propositions sur la Loi fondamentale, tout en orientant l'assistance sur les principales pistes liées à la méthode qui sera appliquée pour adopter les changements de la nouvelle Constitution.

Dans son intervention, le chargé de mission à la présidence de la République a annoncé que le « premier brouillon portant sur la révision de la Constitution sera prêt dans quinze jours». Dans ce cadre, il a vivement critiqué l'actuelle Constitution, qui a démontré, d'après lui, ses failles en ne trouvant pas de solutions à la crise qu'à vécue le pays.

Par ailleurs, Mohamed Lagab a annoncé qu'environ 500 à 700 copies du brouillon en préparation de la nouvelle Constitution seront distribuées sur plusieurs associations à travers le pays, soulignant que le document sera également publié par la presse et sera téléchargeable sur le site de la présidence.

Le chargé de mission à la présidence a, en revanche, mis l'accent sur la nécessité pour l'université de prendre part à l'élaboration de la nouvelle Constitution, notamment à travers la critique de cette dernière. "l'université et les élites doivent critiquer la Constitution, c'est un honneur pour le pays", a-t-il insisté.

Après les interventions de Lagab, trois conférences, ayant respectivement pour thèmes la "Constitution et mécanismes de fondation de l'Etat", "Les dimensions économiques de la Constitution" et "La citoyenneté et le droit à l'information", se sont succédé.

Contrairement au chargé de mission à la présidence, la majorité des intervenants ont argué que le problème ne réside pas dans la Constitution actuelle, mais dans l'application des lois et la centralisation des pouvoirs.

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