Importation des véhicules d'occasion en Algérie: Le ministre s'exprime de nouveau

Ferhat Aït Ali et des voitures d'occasions

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham a de nouveau abordé, mardi 7 avril, le sujet de l'importation des véhicules de moins de 3 ans en Algérie. Il a ainsi parlé de la politique qu'adoptera le gouvernement algérien afin de gérer cette opération, tout en affirmant qu'il était inconcevable de parler de l'entrée en rigueur de l'opération à l'heure où le monde entier traverse une crise sanitaire sans précédent.

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Les Algériens désireux d’importer des voitures de moins de trois ans vont devoir patienter quelques jours. C'est ce qu'a indiqué le ministre de l’Industrie hier à la radio nationale. « Même si le texte de loi sur les voitures d’occasion est entré en vigueur, je ne vois pas quel bateau pourrait assurer l’importation ? Le coronavirus a bloqué tout le monde, y compris les acquéreurs et le gouvernement », a-t-il expliqué.

En outre, M. Aït Ali Braham a qualifié l'introduction de cette mesure dans la loi des finances 2020 comme un « piège ». Pour cela, il estime que le gouvernement algérien fera tout pour que l'opération soit une réussite. « Nous avons un texte qui préexistait et on essaie de le réaménager pour avoir le minimum de casse, pour les deux parties, l’Etat algérien et le citoyen », a indiqué Ferhat Aït Ali. Et d'ajouter « Ce qui nous intéressait, c’est d’approvisionner le marché, mais pas dans la précipitation ».

Les Algériens peuvent importer des quatre coins du monde

Par ailleurs, le ministre a indiqué que l’Etat algérien n’a pas limité la liste des pays d’où seront importés les véhicules en question. Il s'explique à ce propos : « Les Algériens peuvent acquérir des véhicules d’occasion depuis n’importe quel pays. Quand j’ai dit l’Allemagne et la France ou bien l’Italie, c’est à cause des ports qui sont proches. La personne qui va importer ce type de véhicules, ne va pas l’importer des Etats-Unis ou du Pérou ! Il faudra deux mois pour l’acheminer et ça coûte cher », a argumenté Ferhat Aït Ali. Et de poursuivre : « En général, quand on demande à quelqu’un d’importer une voiture, il se rendra directement à Marseille, et au maximum, Malaga, Alicante ou Livourne… ».

Néanmoins, ce qui est important, selon le même responsable «c’est la conformité des exigences techniques que nous allons imposer dans le cahier des charges». À cet effet, il a rappelé que les véhicules d’occasion à moteurs diesel sont exclus de l’importation. Et de conclure : «il n’y a pas de raison qu’on importe les déchets et rébus des autres ».

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