Accusations contre le Hirak : La présidence algérienne s'explique

Accusations contre le Hirak : La présidence algérienne s'explique

Le porte-parole de la présidence de la République Mohand Oussaïd Belaïd a apporté, dans un communiqué publié ce dimanche 12 avril sur la page Facebook officielle de la Présidence, des précisions sur ses propos concernant le Hirak. Des propos tenus lors de son passage dans l'émission « À cœur ouvert », diffusée jeudi 9 avril sur la chaîne publique.

Mohand Oussaïd Belaïd, qui est également ministre-conseiller à la communication, a expliqué que ses propos ne concernaient qu'une « catégorie intruse » qui a continué à lancer des appels pour manifester « en dépit de la situation générale du pays qui ne permettait pas de tenir des rassemblements constituant un facteur de contamination par le virus », lit-on dans le communiqué en question.

En outre, le porte-parole de la présidence de la République a indiqué que « l'avis des patriotes du Hirak ne peut en aucun cas être ignoré » car ces hommes et ces femmes sont respectés pour leur « rôle historique dans la sauvegarde du pays ».

Rappelons que lors de son passage dans l'émission « A cœur ouvert » , Mohand Oussaïd Belaïd, a suggéré que les activistes du mouvement populaire sont « responsables de la mort de certaines personnes par le coronavirus ». Il s'est interrogé : « Ceux qui ont appelé les citoyens à sortir manifester n'ont-ils pas de responsabilité dans la propagation du coronavirus ? Et de la mort de certaines personnes par le virus ? ».

Concernant les médias qui « dramatisent la situation actuelle et minimisent les efforts des autorités » Mohand Oussaïd Belaïd a fait savoir que « la liberté d'expression est garantie par la Constitution tant qu'elle respecte les lois ». Une fois que cette liberté enfreint les lois, « son ressort est entre les mains de la justice », a-t-il ajouté.

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