Le ministère algérien des Affaires étrangères a demandé aux différents consulats algériens à l'étranger de mettre une série de conditions avant rapatriement des Algériens bloquées en raison de la suspension du trafic aérien international depuis la propagation de la pandémie du coronavirus.
L'Algérie a décidé de durcir la procédure de rapatriement de ses ressortissants qui se trouvent à l'étranger. En effet, le ministère des Affaires étrangères aurait demandé aux ambassades d'accorder la priorité aux Algériens disposant d'un visa d'entrée au pays d'accueil dont la date de validité ne dépasse pas le 1er mars 2020. La priorité ira également aux étudiants dans les universités des pays étrangers. À ce propos, les représentants diplomatiques ont demandé aux concernés de fournir les informations nécessaires pour leur rapatriement.
En effet, tout Algérien concerné par le rapatriement vers l'Algérie devrait fournir son lieu de résidence exact en Algérie, son numéro de téléphone, son statut actuel, et l'objet de son voyage (étudiant, touriste ou travailleur ...). Il devra également présenter des copies de son passeport et du visa accordé par le pays hôte.
Les Algériens s'occuperont de tous les frais de leur rapatriement
Par ailleurs, le gouvernement algérien a annoncé qu'il n'assumera pas les frais de l'opération de rapatriement. C'est le voyageur lui-même qui devra régler tous les frais nécessaires. On apprend en outre que la procédure ne concernera pas les résidents permanents dans les pays étrangers. Selon les instructions adressées aux consulats, l'évacuation sera spécifiquement destinée aux étudiants ainsi qu'aux voyageurs disposant du visa du pays hôte. Néanmoins, les autorités algériennes n’excluent pas des cas exceptionnels.
Il faut dire que ces mesures viennent après que les consulats ont enregistré de nombreuses demandes de rapatriement de la part de résidents permanents dans le pays hôte, qui ont exprimé leur désir de rentrer en Algérie.
Pour rappel, de nombreux Algériens se trouvent toujours bloqués à l'étranger. En Turquie, des étudiants non boursiers n’ont pas pu rentrer en Algérie, malgré l’opération organisée par le gouvernement. D’autres ressortissants algériens se trouvent bloqués à l’aéroport de New York. Alors qu’aux Emirats arabes unis, les Algériens doivent se soumettre à un examen de dépistage avant de pouvoir partir.
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