Le président du bureau américain de lobbying engagé par Ali Haddad s'exprime

Le président du bureau américain de lobbying, Robert Stryk est sorti de son mutisme, concernant le contrat qu'il a conclu avec Ali Haddad. Dans une déclaration au quotidien El Watan dimanche 9 août, il affirme qu'il a été engagé par l'ancien patron de l'ETRHB pour tenter de le libérer, lui qui est condamné par la justice algérienne pour des affaires de corruption.

On sait désormais la nature du contrat qui lie l'ex-homme d'affaires algérien Ali Haddad et le bureau américain de lobbying. La justice algérienne a indiqué le 3 août dernier avoir ouvert une enquête “pour déterminer les circonstances de conclusion de ce marché et en définir le véritable objectif”. Elle n'aurait peut-être plus besoin puisque le président de cet organisme a avoué qu'il a été engagé pour défendre Ali Haddad au niveau international. Et du coup essayer de le faire sortir de prison.

D'ailleurs Robert Stryk n'a pas hésité à faire appel au chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune l'invitant à libérer son "protégé". Plus encore, le même responsable US est allé jusqu'à proposer un deal aux autorités algériennes. Il suggère ni plus ni moins "une levée de fonds auprès des entreprises américaines qui veulent investir en Algérie contre la libération d'Ali Haddad".

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Ce qu'il propose pour la libération de Ali Haddad

A vrai dire, pour Robert Stryk, l'ex-patron du Forum des chefs d'entreprises (FCE) est "victime de sa réussite". «Ali Haddad est un Algérien. Devrait-il être puni pour avoir gagné de l’argent et aidé son peuple à en gagner ? Combien d’Algériens ont des amis qui les aident à gagner de l’argent ? C’est cela le capitalisme. Si on m’emprisonne en raison de mon soutien au président des Etats-Unis, nous perdrions le génie de l’Amérique », a déclaré le président du bureau américain de lobbying.

Le même président, conseiller de Donald Trump lors de la dernière présidentielle américaine, estime que les Algériens doivent verser leur colère contre leurs anciens élus et dirigeants. Car pour lui, Ali Haddad n'a fait que "suivre les règles énoncées de l'ancien gouvernement".

 


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