La diaspora algérienne a réagi à la condamnation à de la prison ferme du journaliste Khaled Drareni et des militants politiques Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Dans une déclaration-appel, rendue publique ce dimanche 16 août, des dizaines de collectifs, de partis politiques, d'organisations et de comités citoyens apportent leur soutien aux détenus et appellent au respect de la liberté d'expression et des droits de l'homme, en général, en Algérie.
Tout en rappelant les peines prononcées contres les trois mis en cause, les signataires de la déclaration estiment qu'"avec ces lourdes condamnations, la justice algérienne vient de commettre, une fois de plus, une atteinte d'ampleur à l'un des principes fondamentaux de l'État de droit : la liberté de la presse et d'expression". La diaspora dresse un tableau sombre de la situation des droits de l'homme en Algérie et accuse le pouvoir en place d'être derrière ce climat de répressions.
Tableau sombre de la situation des droits de l'homme en Algérie
Plus encore, pour les signataires du document "le « système », qui n'a pas voulu concéder des solutions concrètes et durables aux exigences de démocratie exprimées par des millions d'Algériennes et d'Algériens depuis le début du Hirak, recourt, comme à son accoutumée, à la répression, aux condamnations, pour museler davantage la presse et les médias, pour étouffer les libertés publiques et démocratiques et briser toutes voix réclamant le changement, la justice et la liberté".