La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, effectuera ce vendredi 11 septembre son dernier vol de rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger. Un Airbus A330 a décollé en direction de l’aéroport de Paris-Orly pour effectuer le dernier voyage de la 4e phase de l’opération de rapatriement des ressortissants bloqués à l’étranger. C’est ce qu’a indiqué Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie.
Comme rapporté précédemment par Observ’Algérie, ce vol spécial sera le dernier que la compagnie nationale va assurer, avant une éventuelle reprise des vols commerciaux. C’est ce que vient de confirmer le chargé de communication d’Air Algérie. En effet, Amine Andaloussi a confirmé, ce vendredi, qu’il s’agissait du dernier vol de la quatrième et dernière phase de rapatriement.
« Dernier vol de la 4e phase de l’opération de rapatriement des ressortissants bloqués à l’étranger après la fermeture des frontières à cause de la pandémie de coronavirus Covid-19 », a-t-il annoncé sur le news room de la compagnie.
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Le ministère des Affaires étrangères avait annoncé, le 24 août dernier, que cette quatrième opération de rapatriement des Algériens allait être la dernière. Le vol d’Air Algérie transportait des passagers au départ de l’aéroport international d’Alger. Il rentrera dans la soirée de ce vendredi à son bord des ressortissants algériens bloqués en France à cause du coronavirus.
Sans doute, cette annonce ne fera pas plaisir aux ressortissants algériens bloqués encore à l’étranger. Ces derniers espèrent qu’à défaut de l’ouverture des frontières, les autorités algériennes programmeront de nouveaux vols spéciaux afin de rentrer chez eux.
A noter que la fermeture des frontières de l’Algérie risque de se prolonger davantage. Au moment où le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé que la réouverture des frontières de l’Algérie dépendait de la décision du comité scientifique, un membre de ce même comité a déclaré que la question n’a même pas été débattue avec les hauts responsables de l’Etat.
Les représentants du comité scientifique affirment ne pas être en mesure d’avancer une quelconque date pour la réouverture des frontières de l’Algérie. Pire, l’un des membres de cette institution sanitaire, en l’occurrence Dr Mohamed Bekkat Berkani, a révélé que les autorités algériennes ne les avaient même pas consultés sur le sujet.
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