Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune : La Cour suprême annule le jugement

Montage : Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune

Le tribunal militaire de Blida va devoir réexaminer, avec une nouvelle composante, l'affaire de Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, les deux ex-chefs des renseignements, les généraux Toufik et Tartag et la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. C'est la Cour suprême qui a donné une réponse favorable au pourvoi en cassation déposé par la défense, selon des avocats engagés dans le dossier, notamment Mes Miloud Brahimi et Khaled Berghel.

En effet, la Cour suprême a annulé le jugement prononcé contre les quatre mis en cause dans cette affaire. Le tribunal militaire de Blida choisira une nouvelle composante pour rejuger cette affaire, au plus tard, au début de l'année 2021. C'est dire que le frère et conseiller de l'ex-président Abdelaziz Bouteflika, les deux chefs des services secrets algériens feront encore parler d'eux, plus d'une année après leur écartement de la vie publique.

Pour rappel, Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene alias le général Toufik, Athmane Tartag dit Bachir et Louisa Hanoune ont été arrêté en juin 2019, quelques semaines après le déclenchement du mouvement de protestation populaire, le Hirak, en Algérie.

Le nouveau procès au début de l'année prochaine

En septembre de la même année, ils seront condamnés à 15 ans de prison ferme pour "des faits commis dans une enceinte militaire qualifiés par la loi de crimes de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et réprimés respectivement par l’article 284 du Code de la justice militaire et les articles 77 et 78 du Code pénal".

Les mis en cause ont évidemment fait appel et leur procès a eu lieu en février 2020. A l'issue du procès en appel, la patronne du PT Louisa Hanoune quittera la prison après une requalification des faits. Elle sera en effet condamnée à trois années de prison dont neuf mois fermes pour "non dénonciation de crime". Le tribunal militaire de Blida maintiendra cependant les peines prononcées à l'encontre de ses codétenus, à savoir 15 ans de prison ferme.

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