Le verdict est tombé ce dimanche 22 novembre dans l'affaire de l'ex-député de Bejaïa, Khaled Tazaghart. La Cour de Bejaïa a relaxé le militant, une semaine après la tenue de son procès en appel. Il quittera la prison aujourd'hui après près de deux mois de détention.
En effet, l'ex-député démissionnaire du Front El Moustakbal a bénéficié de la relaxe après son procès en appel tenu le 15 novembre. Un procès qui devait avoir lieu le 8 novembre, avant son report pour des raisons liées vraisemblablement à la pandémie de coronavirus.
A noter que lors de ce procès en appel, le procureur général avait requis l'aggravation de la peine décidée en première instance, c'est-à-dire une année de prison ferme. Et visiblement, la Cour de Bejaïa n'a pas suivi le réquisitoire du représentant du ministère public.
Politique L'OQTF visant le fils de Ben Laden confirmée par la justice française
Pour rappel, Khaled Tazaghart a été arrêté samedi 26 septembre à Bejaïa, à son retour d’un rassemblement de soutien aux activistes Yanis Adjlia, Merzoug Touati et Amar Berri. Placé en garde à vue au commissariat de Tichy, il a été présenté le lendemain en comparution immédiate devant le tribunal d’Akbou. Ainsi, il a été condamné le jour même à une année de prison ferme, assortie d'une amende de 100 000 dinars, exactement comme requis par le procureur de la République.
Le collectif d'avocats qui s'est formé pour le défendre a fait appel de ce verdict. Une action qui a abouti au procès du 15 novembre et à la relaxe prononcée ce dimanche en délibéré. Il faut préciser que Khaled Tazaghart était poursuivi pour incitation à attroupement non-armé, publications pouvant porter atteinte à l’ordre public et violation des mesures du confinement sanitaire.
Lire aussi : Kabylie : L’ex-député Khaled Tazaghart condamné à un an de prison ferme