Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s'est adressé, ce mardi 8 décembre, à la communauté algérienne à l'étranger. Le chef de la diplomatie a tenu à rassurer la diaspora algérienne dans toutes ses préoccupations.
« Vos préoccupations sont nos préoccupations, et notre premier souci aujourd'hui, c'est comment répondre à toutes les doléances de notre communauté à l'étranger », a affirmé Sabri Boukadoum sur El Bilad Tv, en voulant rassurer la diaspora algérienne, notamment en ces temps de pandémie de coronavirus.
« Je ne parle pas seulement de la diaspora, je parle aussi des voyageurs qui se trouvent bloqués à l'étranger en raison de la pandémie », a fait savoir le chef de la diplomatie algérienne. Il précisera : « Je vous rassure. Nous, au ministère, aux consulats, au gouvernement et le président de la République, nous intéressons à vos préoccupations. Inchallah, nous allons régler tous les problèmes dans un proche avenir ».
Aux questions détaillées du journaliste qui lui citait certaines préoccupations des ressortissants algériens établis à l'étranger, le ministre des Affaires étrangères ne répondra pas. Il ne donnera pas de réponse sur la question du permis de conduire, sur les appels sans réponse aux consulats d'Algérie de différentes régions de France, ni sur les autorisations spéciales accordées en ces temps de rapatriement.
Le ministre des Affaires étrangères se contentera d'encourager le dialogue pour régler ce genre de questions. « Avec le dialogue et l'échange des renseignements, nous pourrons régler concrètement tous les problèmes qui se posent à nous », a fait savoir le ministre, précisant qu'au niveau des consulats et de tout l'appareil diplomatique, le travail, « c'est écouter les besoins et les préoccupations de la communauté nationale à l'étranger ».
« Chaque Algérien a son importance et nous ne faisons pas de différence entre les Algériens. Nous défendons leurs droits, et même pour certaines doléances, nous devons au moins les écouter », estime encore Sabri Boukadoum. Il précisera aussi que pour lui, c'est une promesse. « Ceci est ma promesse, c'est mon devoir, c'est mon travail quotidien. Non seulement en tant personne, mais en tant qu'appareil diplomatique qui est au service des citoyens où qu'ils se trouvent », a-t-il conclu.
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