Liens tendus entre l’Algérie et le Maroc : Rachida Dati appelle à l'union

Montage : Rachida Dati sur fond des drapeaux Algérien et Marocain

Née de père marocain et de mère algérienne, Rachida Dati espère une union entre les pays voisins. La maire du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre de la Justice estime que les liens entre l'Algérie et le Maroc sont indéfectibles.

Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, la femme politique, qui se considère d’extraction populaire et héritière de l’immigration maghrébine, s’est longuement exprimée sur les liens tendus entre le Maroc et l’Algérie. Elle est également revenue sur ses origines. Elle a exprimé son affection pour le Maghreb, en insistant sur les atouts dont disposent les deux pays, le Maroc et l’Algérie, qu’elle tient en partage.

Sur les relations tendues entre le Maroc et l’Algérie, Rachida Dati a indiqué : « Ces deux pays se connaissent bien. Je suis convaincue que le Maroc ne tournera jamais le dos à l’Algérie et l’Algérie ne tournera jamais le dos au Maroc ». Elle souligne que son plus grand désir est de voir le Maroc et l’Algérie concrétiser « un rêve tant attendu par les Africains, le Grand Maghreb Uni, qui serait une vraie puissance face à l’Union européenne ».

L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy confirme, par ailleurs, que sa trajectoire politique est loin d’être finie. À 18 mois de l’élection présidentielle, Rachida Dati n’exclut pas de se positionner en 2022 comme candidate. Son objectif : être la première femme Présidente de France.

En juillet dernier, l’élue parisienne avait estimé avoir « un rôle à jouer » dans la présidentielle française de 2022. « Ce sera à ma famille politique de choisir un candidat pour 2022 », avait-elle cependant rappelé, tout en soulignant qu’elle participerait « à cet engagement majeur » et qu'« il n’y a pas d’homme ou de femme providentielle ».

Si la maire de Paris n’en dit pas davantage sur ses projets, elle s’affiche, néanmoins, soucieuse de la montée des inégalités sociales, de l’imminence d’une « guerre de classes » et de l’importation de la « pratique anglo-saxonne, qui autorise les groupes ethniques et religieux à maintenir leurs propres coutumes et leur propre identité ».

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