Saïd Bouteflika devant le juge d'instruction pour des affaires de corruption

Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, est cité dans une nouvelle affaire de corruption. Il a été auditionné ce dimanche 13 décembre devant le juge d'instruction du pôle financier près le tribunal Sidi M'Hamed, à Alger. C’est ce qu’a indiqué le site arabophone Ennahar.

La même source affirme que Saïd Bouteflika a été auditionné dans le cadre de l’affaire de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, liée à l’instrumentalisation de la justice à travers des pressions exercées sur les magistrats dans le but de donner un autre cours à la procédure judiciaire. Des SMS contenus dans des téléphones trouvés par les services de sécurité au domicile de l’ex-ministre ont été adressés par Saïd Bouteflika et concernent les Kouninef. Le journal Ennahar affirme que le frère de l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika a été entendu par le juge d'instruction en tant qu'accusé dans cette affaire.

Saïd Bouteflika déjà auditionné à la prison de Bilda

Pour rappel, le juge d'instruction a déjà auditionné Saïd Bouteflika à la prison de Bilda, dans le cadre de la même affaire. Ce dernier est accusé de « trafic d’influence », « entrave à la justice », « incitation à la partialité » ainsi que « faux en écriture officielle et trafic d’influence ». Le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika a été cité par l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, devant les magistrats conseillers de la 5e chambre près la Cour suprême. Tayeb Louh a révélé qu’il avait agi sous les ordres du conseiller du président.

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Il faut rappeler que Saïd Bouteflika est impliqué dans plusieurs affaires de corruption depuis de début de la « campagne de lutte contre la corruption ». Son nom revient tel un leitmotiv dans la bouche des anciens responsables politiques et hommes d’affaires accusés dans de gros dossiers de corruption. L’ancien conseiller à la présidence a été condamné à 15 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Blida pour « complot contre l’armée ».

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