« Le général Toufik a quitté la prison de Blida depuis 3 mois », selon son avocat

Le Général Mohamed Lamine Mediène dit Toufik

L’ex-président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, Farouk Ksentini, a révélé que le général Toufik avait quitté la prison militaire de Blida depuis 3 mois. L'avocat de l'ex-patron du DRS a affirmé dans une déclaration au journal Asharq al-Awsat que le général Toufik était dans un service de santé militaire en dehors de la prison de Blida.

L'avocat précise que son mandant est en période de convalescence après avoir subi une intervention chirurgicale au niveau du bassin suite à sa chute en prison. Il souligne que le général Toufik conserve son statut de prisonnier sur le plan légal.

Il faut rappeler que la Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation déposé par la défense, du général ainsi que des autres prévenus dans la même affaire, à savoir l'ex-chef des renseignements le général Tartag, Saïd Bouteflika, ex-conseiller à la présidence et la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. Ainsi, le tribunal militaire de Blida va devoir réexaminer cette affaire avec une nouvelle composante.

L'affaire sera rejugée devant le tribunal militaire

Le tribunal militaire de Blida choisira une nouvelle composante pour rejuger cette affaire, au plus tard, au début de l’année 2021. C’est dire que le frère et conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, les deux chefs des services secrets algériens feront encore parler d’eux, plus d’une année après leur écartement de la vie publique. Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene, alias le général Toufik, Athmane Tartag, dit Bachir et Louisa Hanoune ont été arrêtés en juin 2019, quelques semaines après le déclenchement du mouvement de protestation populaire, le Hirak, en Algérie.

En septembre de la même année, ils seront condamnés à 15 ans de prison ferme pour “des faits commis dans une enceinte militaire qualifiés par la loi, de crimes de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et réprimés respectivement par l’article 284 du Code de la justice militaire et les articles 77 et 78 du Code pénal”.

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