Algérie : Nouria Benghabrit s’explique sur sa convocation par la justice

Photo : Nouria Benghabrit

L’ex-ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit s’est exprimé, jeudi 24 décembre, sur sa convocation la veille, par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. Nouria Benghabrit affirme qu’elle a été entendue en tant que témoin et qu’elle n’’est pas accusée de corruption.

L’ancienne ministre sous Bouteflika a indiqué dans une mise au point diffusée sur Twitter, que devant les rumeurs diffusées par certains medias et sur les réseaux sociaux, je tiens à préciser que j’étais convoquée le 23 décembre par le tribunal de Sidi M’hamed en qualité de témoin. Aucune accusation n’a été portée contre moi, a-t-elle expliqué.

Il s’agissait de la première audition de l’ancienne ministre de l’ère Bouteflika, devant le juge de la 2e chambre du pôle pénal spécialisé dans la lutte contre le crime financier et économique. C’est le juge instructeur spécialisé dans le crime économique et financier qui a entendu l’ex-ministre. Certaines sources médiatiques ont affirmé que Benghabrit a été entendue dans des affaires de corruption pendant la période où elle était à la tête du ministère de l’Éducation nationale.

A souligner que seuls des magistrats de la Cour suprême sont habilités à enquêter avec un ministre ou un ex-ministre, conformément à la réglementation en vigueur. Ce sont les seuls donc qui ont le pouvoir de prononcer une mise sous mandat de dépôt ou sous contrôle judiciaire à son encontre.

Il faut rappeler que Nouria Benghabrit, qui a dirigé le secteur de l’Education de mai 2014 à mars 2019, avec l’ambition d’apporter des réformes radicales au système éducatif, s’est retrouvée à maintes reprises au cœur de polémiques, faisant face à des résistances énormes, notamment de la part du courant islamo-conservateur.

 

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