Kabylie : Le président de l'APW de Bejaïa et le maire de Tichy condamnés, le FFS condamne

Photo : président de l'APW de Bejaïa et le maire de Tichy

Dans deux affaires distinctes, le président de l'APW de Bejaïa Mehenni Haddadou et le président de l'APC de Tichy, Hamid Aïssani ont été condamnés, ce mardi 19 janvier, respectivement par le tribunal de Bejaïa et celui de Kherrata. Le président de l'APW a écopé d'une amende de 200 000 dinars alors que le maire de Tichy a été condamné à six mois de prison ferme.

Le Front des forces socialistes (FFS) auquel ils appartiennent a dénoncé avec une "extrême vigueur" ces verdicts qualifiés d'arbitraires. "Le Front des Forces Socialistes dénonce avec une extrême vigueur les verdicts arbitraires rendus aujourd'hui par le Tribunal de Bejaïa et le tribunal de Kherrata contre les camarades Mehenni Haddadou, Président de l’APW de Bejaïa et Secrétaire national du FFS chargé des élus et Hamid Aïssani, Président de l’APC de Tichy, suspendu de son poste" affirme le FFS dans un communiqué rendu public ce mardi.

Le président de l'APW de Bejaïa, en Kabylie, était poursuivi pour outrage à corps constitué. Il s'agit de son intervention en faveur de plusieurs familles menacées d'expulsion. Il avait participé à un rassemblement de soutien à ces familles en détresse. De nombreux citoyens ont participé à une marche de soutien le 22 décembre 2020. De son côté, le maire de la ville côtière de Tichy était poursuivi dans une affaire de faux et usage de faux. Mais pour son parti, c'est une "affaire montée de toutes pièces".

"Les militants et les élus n'abdiqueront pas..."

"Pour s’être solidarisé et avoir répondu au cri de détresse de plusieurs familles menacées d’expulsion de leurs domiciles, alors qu’il exerçait sa fonction de Président d’une institution élue, le camarade, Mehenni Haddadou a écopé de 200 000 dinars d'amende tandis que le camarade Aïssani a été condamné à six (06) mois de prison ferme et 100 000 dinars d'amende dans une affaire montée de toutes pièces", précise le communiqué du FFS signé par son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche.

Enfin, le parti fondé par Hocine Aït Ahmed conclut son communiqué en réitérant sa volonté de défendre les citoyens et leurs aspirations. Dans ce sens, il a tenu "à préciser que les militants et les élus du parti n’abdiqueront devant aucune pression lorsqu’il s’agit de défendre nos concitoyens et leur aspiration profonde de vivre dans la dignité, la liberté et la démocratie".

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